Marqués Tome 2
Après un premier volume plutôt pas mal, Marqués nous revient avec un Tome 2 qui clôture la série. On continue donc à avoir la magie dans la peau, et pas besoin d’en rajouter des couches : on n’est pas dans Tattoo Cover !
Dans le premier Tome on a donc suivi les Marqués, ces êtres aux pouvoirs surnaturels pouvant donner naissance à leurs tatouages pour pratiquer une sorte de magie. Après la confrontation entre différentes factions, ce Tome se focalise sur ses origines, mais également sur le fait de pouvoir sauver Pope de la mort. Pour cela, en remontant à une autre époque, on en apprend plus sur Lovecraft, l’espèce de valet du convent, aux allures du Lurch de la Famille Addams.
Bon, on ne va pas y aller par quatre chemins : c’est un peu limite-limite au niveau du scénario. Brian Haberlin et David Hine s’y mettent à deux, mais la mayonnaise ne prend pas. La caractérisation de personnages est à l’ouest et les implications scénaristiques de leurs actions un peu trop fouillis. Bonne idée pourtant d’avoir intégré le personnage de H.P Lovecraft, transformé en géant baladant son Critter sur l’épaule. Le personnage donne ainsi un peu d’épaisseur à l’histoire, que Haberlin tente d’ailleurs de raccrocher à son autre héroïne, Lady Kildare. Là encore, on est dans la fausse bonne idée. Lady Kildare n’apporte rien de plus au développement de l’intrigue, si ce n’est de situer les deux séries dans un univers commun.
Les dessins de Brian Haberlin ne sauvent pas le volume. En effet, ils ont toujours les mêmes problèmes de constance que dans le Tome 1. Là où ça passait quand même plutôt bien, avec un scénario touffu mais prenant, ici, ça saute aux yeux. Attention, certains passages sont très bien faits, mais d’autres sont un poil dégueus. Et cette fois, les couleurs de Geirrod Vandyke ne sauvent pas la mise.
Tu m’auras compris, j’étais loin de sauter au plafond à la lecture de ce volume, ce qui est dommage car le Tome 1 m’avait laissé une impression plutôt positive, malgré ses quelques défauts. Ici, on ne voit que les défauts, trop nombreux et cachant les aspects positifs.
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