Samourai Gunn : Trigger Soul
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Samourai Gunn : Trigger Soul

Samourai Gunn : Trigger Soul

Un petit retour chez Kinaye ! Ça faisait longtemps ! De plus, à l’annonce, j’avais une certaine hâte : des samouraïs, Valentin Seiche et le tout chez Kinaye. Forcément, mon attente était là. Et puis ! J’ai oublié…

Heureusement, en flânant, je suis tombé dessus et la mémoire m’est revenue. C’était donc l’occasion idéale pour m’y plonger.

Alors en route pour Gunncity, une ville dont l’expansion est aussi débordante que les envies de son shogun. Obsédé par l’agrandissement de sa ville, il met tout en œuvre pour atteindre son but au péril de ses habitants. Ses travaux constants nécessitant toujours plus de main-d’œuvre, les campagnes d’embauche se font à tour de bras et pour tenir le rythme, un peu de GunnPower permet un petit coup de boost qui, par la même occasion, rend tout le monde accro. Oui, ce n’est ni plus ni moins qu’une drogue dissimulée qui entraîne la chute de ses consommateurs mais également de toute la ville. Gunncity n’est plus qu’un bidonville dans lequel Red, tentant tant bien que mal de survivre, cherche du travail pour avoir un toit et s’occuper de ses chiens errants. Elle encaisse refus sur refus jusqu’au jour où, lors d’un passage chez un artisan consommateur de Gunpower, l’incident arrive ! Le petit artisan a fait une surconsommation de GunPower et se trouve transformé en monstre détruisant tout sur son passage. Dans ces cas, le chevalier en charge de la Défense de la ville intervient et c’est en voulant empêcher la mort de cet artisan-monstre que le drame survient : une explosion retentit et touche de plein fouet Red, qui se retrouve au bloc opératoire du Dr Akahile. Son intervention va sauver Red mais également changer son destin lorsque son âme s’éveillera et le pouvoir qui sommeillait en elle ressurgira.

Bien que ce titre soit directement lié au jeu vidéo disponible sur PC, je ne pourrai pas vous dire le degré d’interaction des deux n’ayant pas fait le jeu. Cependant, comme à l’accoutumée, chez Kinaye, on aime les œuvres et les univers qui ont du caractère, et ici ça correspond totalement. Avec son côté Japon féodal à tendance steampunk, on a une base d’univers solide qui permet à l’auteur de s’exprimer pleinement. Les personnages ont un petit côté attachant qui fait que très vite on se laisse plonger en immersion totale avec à eux, principalement du fait qu’il n’y en a pas des tonnes. On suit les protagonistes principaux sans jamais se perdre dans des personnages superflus qui pourraient rajouter une couche de complexité inutile. On va à l’essentiel et on le fait bien.

L’ensemble reste toujours cohérent et est extrêmement immersif grâce à un rythme plutôt effréné, entrecoupé de petits moments plus calmes nécessaires à l’évolution de Red et de son statut au fil de l’histoire. Deux petits points ont parfois gêné ma lecture : les flashbacks, même s’ils sont utiles, arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe et cassent le rythme. Heureusement, ils ne sont jamais assez longs pour nous faire perdre le fil imposé par le récit et l’action. L’autre petit point, purement personnel, concerne la conclusion ! Pourquoi est-elle si rapide ????

On arrive à la fin et on a juste envie d’une chose : en voir plus. On nous ouvre les portes d’un univers ultra-riche et on nous laisse regarder par le trou de la serrure.

Quelle frustration. Attention tout de même, il est difficile de bouder son plaisir avec ce titre, riche, dynamique, porteur de messages bienveillants. Il serait vraiment dommage de passer à côté. De mon côté, je vais aller jeter un œil au jeu qui pourrait peut-être assouvir ma frustration ou, à défaut, me permettre de taper sur le shogun et ses sbires !

 

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