The Commonbread
“Déjà le 3ème tome pour cette petite pépite ! Voilà, c’est dit !
La série est prévue en 4 tomes. Sans révolutionner le genre, “The Commonbread” nous offre un récit post-apocalyptique avec un pitch plutôt classique, à savoir que le monde tel qu’il est aujourd’hui n’existe plus ! Forcément, vu que je viens de le dire, et que c’est en plus un récit post-apo ! Bref, tout est devenu hostile et stérile. Rien qui fasse rêver, n’est-ce pas ? Du coup, les humains se sont regroupés autour d’une usine qui produit la seule nourriture qui semble disponible dans cet univers, à savoir le Commonbread. Sorte de barre protéinée dont, clairement, on préfère ne pas savoir ce qu’il y a dedans. Pour bien faire post-apo, on ajoute un soupçon de vilains en mettant l’église au centre du village, comme qui dirait, et vous l’aurez deviné, ce sont eux les grands méchants.
Comme dans tout bon récit, on a droit aux différentes “factions”, mais ici, petit avantage d’une série en 4 tomes, pas de tergiversations ! On va droit au but et on se concentre sur les explorateurs, plus particulièrement une exploratrice, qui dans ce monde dévasté n’a de cesse de chercher un trésor ultime. Ce trésor se mérite, et Haruka, l’intrépide exploratrice avec qui nous allons partager cette aventure, est connue et reconnue pour aller là où personne ne va.
C’est une véritable tête brûlée, car on le sait tous, gros risque, gros gain ! Pour Haruka, les plus gros risques sont bons à prendre, surtout lorsque les gains sont de la nourriture ! Son espoir retrouvé du curry, un mets qu’elle a pu déguster il y a fort longtemps et qui laisse un goût de trop peu par rapport au Commonbread ! Ses aventures la conduiront à braver bien des interdits et à embarquer ses amies vers une découverte qui va bien au-delà de tout ce que nous aurions pu imaginer ! Le tome 3, riche en rebondissements, nous ouvre la porte vers une conclusion surprenante et, à mon plus grand plaisir, je ne l’ai absolument pas vue arriver !
Avec un coup de crayon très joli, Mujiha offre de belles planches détaillées en gardant toujours un côté un peu brut lors des scènes un peu dynamiques. Il n’en ressort pas moins que le titre a un rythme “tranche de vie” plutôt plaisant qui nous laisse nous faire embarquer au rythme de l’aventure, sans jamais s’aventurer plus loin que la promesse de départ. Le récit est parfaitement maîtrisé, c’est une alliance graphique et scénaristique plutôt efficace.
Pour ma part, c’est une série très chill. Annoncée en 4 tomes, elle nous offre la promesse d’être ni trop longue ni trop courte, jusqu’à présent parfaitement rythmée avec un juste équilibre entre tranche de vie, comédie et action. Haruka et ses aventures nous font passer un excellent moment, et j’en serais presque déçu qu’elle soit si courte. Mais vous le savez, toutes les bonnes choses ont une fin. Pour l’heure, 3 tomes sont parus, et je vous ferai un avis final lors de la sortie du tome 4 !
Mise a jour – Tome 4
“Clap de fin pour ‘The Commonbread’, alias l’odyssée du Curry !
Comme je vous l’expliquez précédemment, The Commonbread a été une découverte très plaisante ! Je voulais ajouter quelques mots après avoir lu le quatrième tome pour confirmer tout le bien que je pense de la série. En quatre tomes, elle nous offre une aventure sans prétention qui tient parfaitement ses promesses, et parfois même un peu plus.
Sans entrer dans les détails, les révélations à la fin du tome 3 nous avaient laissés sur un cliffhanger surprenant, et ce quatrième tome, qui m’avait fait craindre une fin précipitée, fait en réalité tout le contraire. La conclusion est satisfaisante, surprenante, et elle clôture l’aventure avec un goût de “c’était vraiment cool en fait”.
Si vous aimez l’apocalypse, les robots, la cuisine, les conspirations, et de grandes batailles, tout est ici. C’est un mélange réussi de ce que nous avons déjà vu, mais qui s’accorde parfaitement, comme un bon plat épicé et riche. On en ressort rassasié avec un petit sourire béat !
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