Star Trek Boldly Go
Bonjour et bienvenue à tous dans les Dossiers de GL ! Comme vous le savez, maintenant, une semaine sur deux, c’est les reviews ! Et aujourd’hui, on s’attaque à un univers que j’affectionne tout particulièrement : Star Trek ! C’est parti pour les quatre premiers chapitres de Star Trek Boldly Go !
En 2009, J.J. Abrams et la Paramount sortent le 11ème film de la saga, sobrement intitulé Star Trek. Parallèlement au film, l’éditeur américain IDW Publishing publie un comics appartenant au même univers. On y retrouve la « nouvelle » équipe composée de Chris Pine, Zachary Quinto, Zoe Saldana, Karl Urban, Simon Pegg, John Cho et Anton Yelchin. La série de comics, toujours fidèle aux films de la nouvelle chronologie, a depuis évolué, tout en gardant un lien avec Star Trek, Star Trek Into Darkness et aujourd’hui, Star Trek Sans Limite. À la suite de ce dernier, la série de comics s’arrête, pour laisser place à une nouvelle série : Star Trek Boldly Go.
Tout commence plusieurs mois après les événements du dernier film. L’U.S.S. Enterprise a été détruit, et son équipage s’est séparé. Le Capitaine James Tiberius Kirk est désormais aux commandes de l’U.S.S. Endeavour. Le Dr McCoy a accepté un poste inférieur dans le même vaisseau, afin d’accompagner son ami, aux côtés de Chekov. Spock et Uhura habitent sur la Nouvelle Vulcain, et Scotty enseigne l’ingénierie à l’Académie de Starfleet. Ce qui nous amène à Sulu, promut Premier Officier de l’U.S.S. Concord, sous les ordres du jeune Capitaine Terrell. Alors que leur vaisseau arpente la frontière du quadrant Delta, un autre vaisseau les aborde et leur envoie un étrange message.
Après une courte élipse, nous retrouvons l’U.S.S. Endeavour alors qu’il reçoit un appel de détresse du Concord. Entendant l’étrange message en arrière plan, mais incapable de le déchiffrer, Kirk décide d’envoyer le message à Uhura afin qu’elle le traduise, et part à la rescousse de l’équipage du Concord. Arrivés sur place, ils s’aperçoivent qu’il ne reste plus grand chose du vaisseau, mais les scans indiquent tout de même quelques signes de vie. Téléportant les survivants à bord, ils retrouvent parmi eux, Sulu presque mourant. Alors que sur la Nouvelle Vulcain, Uhura déchiffre le message, Hikaru apprend aux membres de l’U.S.S. Endeavour que leurs attaquants ne répétaient qu’une seule phrase : TOUTE RÉSISTANCE EST INUTILE ! (« Resistance is futile » en VO).
S’il y a des amateurs de la saga parmi nous, tous auront reconnu la célèbre phrase des Borgs, l’espèce cybernétique cherchant à assimiler toute forme de vie ! Ces derniers ont donc détruit la soucoupe du Concord avant de s’enfuir en emportant quelques membres de son équipage. Suivant une trace de résonnance magnétique, Kirk décide de les poursuivre. Mais sur le chemin, l’U.S.S. Endeavour reçoit un nouvel appel de détresse. Un poste-avancé de la Fédération est attaqué par une force inconnue. Vous l’aurez compris, les assaillants ne sont nul autre que les Borgs. L’Endeavour entre alors dans la bataille pour mettre fin à l’attaque. Cependant, lorsque les scans détectent des parties du Concord, ainsi que des membres de son équipage à bord de la Sphère Borg, Kirk ordonne de cesser le feu. C’est à ce moment qu’un intrus se téléporte sur la passerelle. Un borg, mais pas n’importe lequel : le Capitaine Terrell ! Alors que Kirk et ses équipiers sont surpris de le voir ainsi, Terrell interdit aux membres de l’Endeavour de se mettre en travers du chemin des Borgs et les met en garde contre leur puissance. Il disparaît de la plate-forme, tandis que la Sphère quitte l’atmosphère de l’avant-poste et se dirige vers le territoire de l’Empire Romulien. Prenant ses responsabilités, Kirk décide de s’occuper des blessés avant de poursuivre la Sphère Borg. Pendant ce temps, Uhura et Spock rejoignent l’Endeavour afin de les aider.
Le temps d’une nouvelle élipse, et on retrouve les Borgs détruisant toute une escouade de Romuliens, en leur demandant de leur remettre « l’anomalie ». Dans l’impossibilité de comprendre leur requête, les Romuliens sont annihilés, et les Borgs s’en prennent alors à la planète Quirina VI avec la même demande. De retour sur l’U.S.S. Endeavour, Spock et Uhura ont une hypothèse quand à la présence et la direction des Borgs : ces derniers recherchent le Narada, le vaisseau que Nero a ramené du futur. En effet, le Narada est bien plus qu’un simple vaisseau minier Romulien, et emprunte certaines de ses pièces à la technologie Borg. Les Borgs sont tous relié les uns aux autres, et quand le Narada a débarqué du futur, 30 ans auparavant, les Borgs l’ont détecté et se sont mis en chemin vers Romulus.
Arrivant à la rescousse des Romuliens sur Quirina VI, une escouade descend sur la planète, mais le combat qui s’ensuit se déroule mal, et les Borgs capturent Spock. Cependant, suite à la tentative de sauvetage de la planète Quirina VI, les Romuliens décident de « s’allier temporairement » à l’U.S.S. Endeavour afin de stopper l’avancée des Borgs. Les voilà donc tous partis vers Romulus où une bataille fait rage.
Pendant ce temps, les Borgs essaient d’assimiler Spock, mais sa nature hybride (moitié humaine, moitié vulcaine) rend son assimilation plus compliquée. Alors que les Borgs essaient tant bien que mal de poursuivre leur entreprise, Spock devient conscient de sa situation et réussit à résister à l’assimilation avant de s’échapper.
Au même moment, la flotte romulienne attaque la Sphère tandis que l’Endeavour met en place son plan d’action : utiliser la téléportation pour échanger les membres de la Fédération capturés par les Borgs avec des torpilles à photons. Une fois le transfert effectué, la Spère Borg explose en mille morceaux et tout est bien qui finit bien… Ou presque. Les Romuliens ne laissent pas partir l’Endeavour sans condition; et une vérité reste en suspens : les Borgs reviendront tôt ou tard, et en plus grand nombre.
En un mot : génial ! Ce premier arc de la nouvelle série de comics Star Trek ne m’a clairement pas déçu. Déjà, les dessins de Tony Shasteen (qui avait déjà travaillé sur plusieurs gros arc de la précédente série de comics Star Trek) sont vraiment beaux, aussi bien quand il s’agit d’intérieur et de personnages que quand il s’agit d’extérieur et de vaisseaux. Les pleines pages et double-pages présentant des scènes de batailles sont particulièrement réussies. Pour ce qui est de l’histoire de Mike Johnson, je ne pourrai pas être objectif : il a fait venir les Borgs ! Je suis un grand fan de la saga Star Trek, mais je suis particulièrement fan du Collectif Borg ! Après tout, je pense qu’il n’y a rien de plus bankable que les Borgs : des sortes de robots-zombies du futur !
Qui plus est, j’adore l’idée de reprendre une idée annoncée auparavant. Dans le comics Star Trek : Comptes à Rebours (paru chez IDW aux USA et chez Delcourt en France), qui servait de préquel au film de 2009, on apprenait que le Narada était conçu à l’aide de nombreuses technologies, notamment Borg. Et personnellement, je pense qu’il s’agissait là, plus d’un simple clin d’oeil, que d’un préambule à une future histoire. Mais Mike Johnson a réussi à reprendre ce petit bout de phrase et à en faire un arc splendide ! Le seul défaut que j’y trouverai, c’est que l’histoire est trop courte (quatre chapitres) et tease un arc à venir, mais qui arrivera on ne sait quand… En effet, le chapitre 12 sortira aux États-Unis en septembre, et pour l’instant, toujours aucun Borg à l’horizon… Espérons tout de même qu’ils ne tarderont pas trop à faire revenir les Borgs dans cette série !
Sur ce, à dans deux semaines pour une nouvelle review !