Les futurs de Liu Cixin : Proies et Prédateurs
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Les futurs de Liu Cixin : Proies et Prédateurs

Les futurs de Liu Cixin : Proies et Prédateurs

 

Bienvenue dans le futur. Ou plutôt LES futurs. Les futurs de Liu Cixin, une collection reprenant des récits de l’écrivain de S.F du même nom, adaptés en B.D. Et on commence avec Proies et Prédateurs, un titre que n’auraient pas renié Michael Bay et Bruce Willis.

Un astéroïde se dirige vers la Terre à grande vitesse. Il revient alors aux troupes de défense spartiale de le faire exploser dans l’espace avant impact. Sauf qu’il ne s’agit pas d’un astéroïde lambda, mais d’un message venu de l’autre bout de la galaxie prévenant la Terre de l’arrivée du Dévoreur. La planète a un siècle pour se préparer à l’arrivée de cet immense vaisseau qui consomme les planètes pour n’en laisser qu’une coquille vide. Mais avant l’arrivée du vaisseau, un émissaire se présente et joue à un petit jeu du chat et de la souris, ou plutôt du dino et de l’humain, avec le responsable des forces de défense. À l’humanité de trouver une solution pour contrer l’arrivée de ce vaisseau rempli de dinosaures et paré à boulotter leur planète.

Sans connaître l’œuvre originale [Je n’ai jamais ouvert un bouquin de Liu Cixin], difficile de donner un avis objectif sur la qualité de l’adaptation de J.D Morvan. Mais bon, connaissant le curriculum vitae de l’auteur, on peut se douter que c’est fidèle et que ça ne doit pas être aux antipodes du texte original.

Du coup, sur l’histoire en elle-même, on commence directement par l’arrivée de Galactus sur Terre. Désolé, mais je n’ai pas pu m’enlever cette image de la tête. Surtout qu’on a un peu tous les éléments de la saga de Stan Lee et Jack Kirby : être “étranger” qui prévient l’humanité, héraut, et vaisseau géant qui consomme une planète pour la laisser asséchée. C’est sur l’utilisation de dinosaures en tant que passagers du vaisseau que le point de vue se veut original. Après, sur l’antagonisme entre le soldat dino et le soldat humain, à travers les décennies, c’est un peu surfait et pas très crédible de la part d’une race d’envahisseur aliens. Ou pas si aliens que ça, même.

Au dessin, comme le veut la collection, ouverte à l’international, on bénéficie du trait de Yang Weilin avec des couleurs de Hiroyuki Ooshima. À titre personnel, je n’ai jamais entendu parler de cet illustrateur, qui a déjà officié sur des titres de fantasy. Je peux juste dire qu’on a sous les yeux un trait très inspiré de la B.D franco-belge actuelle, dans son pendant S.F, justement. Les planches sont très travaillées et les cases sont denses, donnant une impression de longueur à la B.D.

Plus que de la S.F, on plonge ici dans un récit d’anticipation maîtrisé. On ne s’ennuie pas à la lecture de ce titre qui donne envie de donner sa chance au reste de la collection.


 

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