Le serpent et le coyote
Le serpent et le coyote
« Et puis, je suis content d’avoir quelqu’un à qui parler, même si c’est un clébard. Les clébards, ça sait écouter. Les chats, ça se doit pas mal de nos problèmes d’humains de merde. »
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Le serpent et le coyote collection Signé aux éditions Le Lombard
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Matz nous livre une double chasse à l’homme entre gangsters mafieux, politiciens et flics dont l’honnêteté est quelque peu suspecte.
Le bal s’ouvre sur un homme qui se confie avec une grande envie de parler, on sent que ce n’est pas un saint maison ne sait pas encore si c’est un méchant de l’histoire…
Une narration, qui au départ m’a fait peur par son côté un peu trop verbal sur certaine planches, m’a finalement entraînée dans les confidences de cet homme à coup de flash Back et de rebondissements bien temporisés.
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De même pour le dessin, pas vraiment celui qui va m’attirer et pourtant ça a fonctionné. En même temps difficile de bouder les décors et paysages de Philippe Xavier magnifiés par les couleurs de Jerôme Maffre. Une mise en page rythmée en phase avec le récit qui se joue des découpages et des angles de vue, superbe !
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Un polar noir efficace sur fond de road trip avec quelques clins d’œil ciné qui font plaisir.