Klaus – Intégrale
Klaus – Intégrale
En 2015, j’ouvrais mon blog, et je découvrais Dan Mora sur le titre Klaus, une revisite modernisée du conte du père Noël avec une patte graphique sublime. Quelque temps après, Glénat avait proposé le titre dans sa gamme comics, puis le titre est tombé dans l’oubli.
En 2024, Urban revient avec les droits sur le titre et propose une intégrale de tout ce qui est paru sur Klaus, à savoir la série complète plus ses one-shots sortis durant les trois/quatre années qui ont suivi la série. Chaque one-shot sortait pour la période de Noël et nous offrait une nouvelle aventure de Klaus et de ses compères.
Première chose, le bouquin, dans sa gamme grand format, est sublime en tant qu’objet, même si j’aurais préféré une autre cover — mais les goûts et les covers, chacun les siens. Le fait est aussi que ce grand format implique un grand prix. Sachant que l’édition Glénat est encore trouvable, j’ai peur qu’il peine à s’imposer. Cependant, l’intégrale de la série est là, et le bonus du premier épisode en noir et blanc commenté est le bienvenu. Chacun y trouvera midi à sa porte.
Pour ce qui est de l’histoire, Grant Morrison revisite le mythe du père Noël, le modernise et le muscle. Dans un monde dirigé par un tyran, Klaus va devoir faire revenir la magie et apporter la joie à tous ceux qui l’ont perdue. Dans un monde médiéval fantastique, Dan Mora se fait plaisir et nous livre des planches magnifiques. La mise en couleur sublime ses planches, et l’alliance de Morrison, qui rythme son scénario, et de Dan Mora, qui dynamise le tout, fonctionne à merveille. D’ailleurs, le grand format met certaines planches en valeur avec un effet « Waouh » incroyable. Je reconnais être peu objectif sur Dan Mora : j’adore son trait et son style, donc en prenant un peu de recul, je vous avoue que c’est clairement de la folie !
Avec ce format, Klaus peut être un beau cadeau de Noël. Il propose une aventure sans nécessiter de connaissances particulières et offre surtout une histoire qui perdure avec quelques one-shots qui, même s’ils n’apportent rien de plus, font plaisir au lecteur en replongeant dans l’univers durant quelques pages.
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