Vesper – Tome 1
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Vesper – Tome 1

Vesper – Tome 1

Une belle rouquine en couverture, comme héroïne, ça pourrait nous faire penser à plein de personnages de comics US. Eh non, c’est de fantasy qu’on va parler avec le Tome 1 de Vesper : L’Amazone.

 

La guerre fait rage dans le royaume d’Etheria. Il faut aux Ekklesiens reconquérir absolument Valestiel, cité sainte pour tous les peuples. Parmi les soldats qui mènent l’assaut, on trouve Vesper, l’amazone des chevaliers de Nyx. Alors que le siège de la ville semble coincé, elle décide de se rapprocher assez pour faire tomber le rempart le plus faible. Là, sous la protection des boucliers, elle utilise la langue éthérée pour faire s’effondrer l’un des remparts. Traitée de « sorcière » par ses alliés, elle est loin d’imaginer qu’elle vient de faire le premier pas vers sa déchéance et, avec elle, celle de ses alliés et de son amant, le prince Crimson.

Au scénario et au dessin, Jeremy nous propose une histoire de fantasy classique avec une jeune fille puissante sachant utiliser la magie, un prince amoureux d’elle et des compagnons animaux humanoïdes. Dans ce monde assez fouillé, on débute par ce qui pourrait être une allégorie du siège de Jérusalem. On retrouve d’ailleurs tout au long du Tome de nombreuses références à la religion chrétienne, en mettant l’inquisition au premier plan de ces dites références.

Sur les personnages, ce premier volume nous en apprend peu, effleurant la caractérisation des personnages principaux tout en mettant en place son intrigue. Pourtant, Jeremy ne fait pas l’impasse sur l’action et la magie.

Pour le dessin, il utilise l’aquarelle pour raconter son histoire. Si ça correspond bien à son univers, ça rend parfois certaines scènes peu lisibles, mais c’est minoritaire. Autre petit souci [si vous me connaissez, vous savez que je fais une fixation sur les visages], Vesper n’a pas toujours la même tête. Elle passe d’un visage longiligne à une morphologie plus carrée. Bon, ce n’est pas si grave, mais ça se voit.

Pour la mise en page, par contre, on reste collé au genre B.D européenne. Loin d’être un reproche, ça colle une fois de plus à l’ambiance du récit. Et côté couleurs, si certaines scènes sont un peu chargées, ou utilisent une ambiance un peu particulière, l’ensemble du volume est bien réalisé.

Alors, on en dit quoi?

On en dit qu’il s’agit d’un récit de bonne facture, assez classique dans son développement, mais qui a le mérite d’accrocher le lecteur. On passe un bon moment de lecture, une fois qu’on a ingurgité les noms des différentes factions présentées. Pour ma part, j’irai voir la suite, car la dernière page a su titiller ma curiosité.


 

 

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