The Last of Us Part II – Remastered
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The Last of Us Part II – Remastered

The Last of Us Part II – Remastered

En 2024, le blog prend un nouveau souffle avec une approche différente, abordant des sujets variés qui viendront enrichir les chroniques habituelles, notamment avec une place plus importante accordée aux jeux vidéo et aux séries. Vous l’avez probablement remarqué récemment avec les dernières chroniques publiées.

Cette année est également marquée par une série de surprises pour le blog, dont ce test en particulier. Alors que l’achat de The Last of Us Part II – Remastered était prévu de mon côté dans quelques semaines ou mois, Julien a permis que je puisse tester le jeu plus tôt. Comme vous le savez si vous suivez ce blog depuis maintenant huit ans, mon avis restera toujours objectif, que ce soit avec un exemplaire presse ou personnel. Ici, l’occasion fait le larron ! (Le larron, c’est bibi et il est content) J’ai ainsi pu jouer en avance par rapport à mon planning personnel et partager mes impressions plus tôt.

Pour être honnête avec vous, The Last of Us et moi, c’est une histoire qui remonte et qui ressemble plutôt à une montagne russe !

Ayant découvert le premier opus à sa sortie sur PS3, je n’ai joué qu’à la fin de la vie de la console, avec une certaine appréhension. Je ne suis pas un grand amateur de Survival Horror ni de jeux d’horreur, et n’étant pas du genre à regarder des let’s play, l’idée que je me faisais de ce jeu était totalement erronée. J’ai donc lancé ma partie sur ma petite PS3 d’époque et ai fait la connaissance d’Ellie et Joel.

Sans tourner autour du pot, ça a été un véritable choc, non seulement pour l’univers du jeu, qui reste un monde un peu postapocalyptique avec des ennemis qui me font flipper comme jamais, mais surtout pour l’écriture, que ce soit des personnages, de leur caractérisation, mais aussi et surtout pour sa narration, qui au fil des heures sait prendre le joueur aux tripes et l’amener dans des situations inconfortables, mais pas déplaisantes. C’est donc avec un souvenir plutôt intense que j’ai terminé ce jeu avec une certaine sensation de « Woh ! »

Après tout, la force de la narration dans ce jeu marque les esprits. Outre les monstres post-apo et le côté Survival Horror, comme bien souvent, le plus gros monstre n’est autre que l’humain lui-même. Cette combinaison fait que The Last of Us premier du nom, à mes yeux, n’avait pas besoin de suite. Il laissait une porte ouverte évidemment, mais lorsque quelque chose vous prend aux tripes de cette façon, n’est-il pas plus magique de laisser son imagination créer la suite sans jamais obtenir de réponses ? Pour moi, oui, j’aime assez cette idée.

C’est donc lors du passage à la PS4 que The Last of Us Part II a pointé le bout de son nez et que ma curiosité a fait un « Meh, pourquoi pas ! » En 2020, avec ma petite PS4, je me suis lancé dans l’aventure du deuxième opus, qui, à mon grand désarroi, fut relativement courte. La faute à une PS4 récalcitrante qui a décidé de rendre l’âme avant la dixième heure de jeu. Sur le moment, je n’ai pas remplacé ma PS4 et je n’ai pas ressenti le besoin de connaître la suite de cette aventure qui, pour moi, s’autosuffisait après le premier volet.

Cependant, mon intérêt a été titillé lorsque The Last of Us Part I a été annoncé en remaster sur PS5. J’y ai vu, à mon grand intérêt, la possibilité de voir le Part II également proposé sur PS5. L’idée que je m’en fais, c’est la découverte d’un jeu pensé/repensé avec les outils et fonctionnalités maximales à disposition des développeurs. Techniquement parlant, cela m’intéresse, surtout avec les performances de la PS5 et surtout le DualSense, qui, au fil des jeux qui paraissent, est de plus en plus intégré à des pans entiers de gameplay.

Alors évidemment, si vous vous attendez à un comparatif technique pur et dur entre la version PS4 et PS5, ce n’est malheureusement pas ici que vous serez servi. Cependant, vous aurez mon avis de joueur, qui profite de la découverte d’un jeu à l’instant T, parfois dans un bon mood et parfois avec une mauvaise foi déconcertante ! Essayez le mode sans retour et faites-vous éclater ¾ fois d’affilée sans rien faire, croyez-moi, il ne faut pas venir écrire sur le jeu dans la foulée !

Bref, c’est parti ! Parlons de ce petit jeu qu’est The Last of Us Part II Remastered.

Comme je vous le disais, TLOU premier du nom m’a vraiment marqué en tant que joueur, et les événements bien qu’ils se soient déroulés il y a des années devant mes yeux de PS3 sont vraiment très clairement présents dans ma mémoire. Lors du lancement de ce Part 2, un petit sourire de satisfaction s’est quand même esquissé sur mon visage. Lors de mon précédent essai sur PS4, j’étais motivé pour le faire, mais sans plus. Ici, avec les promesses apporté par ce remaster la donne a changée.

C’est donc assez amusant de se dire que les évènements de The Last of Us Part II se passe 5 ans après les événements du premier volet, et que c’est quasiment 5 ans après que moi je me lance dans cette aventure. Cette aventure, c’est évidemment la mienne, mais je vais la partager avec Ellie, qui, contrairement à Joel dans le précédent, a un gameplay totalement différent de par la nature du personnage et de par ses capacités.

Bien qu’il s’agisse d’une suite « directe », un nouveau joueur qui commencerait le jeu par celui-là ne serait pas perdu s’il n’a pas fait le premier, et c’est plutôt notable. Arriver à faire une suite qui peut être une porte d’entrée est, à mes yeux, comme pour les comics, une force de scénariste qu’on ne retrouve pas souvent.

Revenons à notre jeu ! On part donc à l’aventure, dans le même « univers » touché par le même mal, et avec une Ellie qui est toujours immunisé contre l’infection. Cependant, si l’intrigue du premier tournait justement autour de ça, dans cette seconde partie, ce que Naughty Dog tente de nous raconter fait « fit » de cette infection. Après tout, le temps a passé, les gens s’y sont probablement habitués, il n’est peut-être pas nécessaire de centrer l’histoire là-dessus. Bien que la maladie et les dangers qu’elle entraîne soient toujours le danger principal, le jeu met également en avant les survivants et leurs méthodes pour faire avancer une histoire plus dramatique et profonde.

Comme je le disais ci-dessus, l’histoire se déroule 5 ans après les événements du premier jeu, principalement situé dans la région de Seattle. On y incarne donc Ellie, qui, après les événements du premier volet, cherche à se reconstruire dans ce monde post-apocalyptique ravagé par la pandémie et l’effondrement de l’humanité. Pour ce faire, elle et Joel ont rejoint Jackson, une sorte de ville/colonie où la vie « normale » suit son cours tant bien que mal.

Je ne vais volontairement pas entrer plus dans les détails et dans le déroulé du jeu, car les événements sont si intenses que vous gâcher la surprise serait vraiment malvenu de ma part. Sachez cependant que les thématiques abordées dans cette aventure sont un tout petit peu différentes de celles du premier volet, pour notre plus grand plaisir. La redite est évitée, malgré quelques similitudes, elles sont abordées avec un angle et une manière totalement différents. Je pense notamment à la question de la moralité ainsi qu’aux conséquences des actions que l’on a menées, que ce soit dans le Part 1 ou même dans l’aventure de ce Part 2. La vengeance est la source de « tout » dans ce second volet, et grâce à sa narration complexe et son rythme qui, malgré ses défauts, rend le tout ultra-immersif, on arrive à vivre cette histoire avec nos tripes !

Comme dans le premier volet, le scénario et la caractérisation des personnages constituent vraiment la force du jeu. Le temps a passé, les personnages ont grandi et mûri, et leur regard sur la situation et le monde a changé. En conséquence, leurs motivations également. Chacun aspire à un avenir plus ou moins différent, avec des attentes qui nous sont décrites de manière à la fois astucieuse et parfois dérangeante.

Cependant, si le scénario est une force, le rythme de ce Part 2 est plutôt inconstant. Les motivations de chaque personnage changent au fil de notre aventure, mais pour illustrer le comparatif de la situation d’un personnage à l’instant T dans le jeu par rapport à son passé, on a parfois (un peu trop à mon goût) droit à un flash-back. Ces flash-backs nous placent entre les mains de la manette et du personnage en question dans la situation qui a conduit à sa position actuelle dans le présent. Le problème, à mon sens, de cette « facilité » scénaristique, c’est qu’au début ça va. La motivation est là, on m’explique pourquoi, on me fait jouer comment, et on revient au résultat dans le présent. Cependant, au bout de 2, 3, 4 fois, en jonglant entre les personnages qui parfois retournent sur les lieux au présent alors qu’on l’a déjà fait dans le passé, bien que cela se justifie, je me suis parfois senti « détaché » du moment qui a pourtant une importance pour la situation du personnage. À trop vouloir creuser, on perd par moments l’essence même du changement mental du personnage. C’est, à mon sens, dommage. Attention cependant, le gameplay et les éléments font que le jeu nous garde plongés dedans, mais en réalité, et cette analogie est 100% personnelle, c’est comme faire un film Star Wars se déroulant entre l’épisode 4 et 5 avec de nouveaux personnages qu’on ne voit ni dans le 4 ni dans le 5. Cela peut être un pur chef-d’œuvre, mais cela n’a pas d’impact sur la suite malheureusement, hormis de légers détails, parfois bien sentis, heureusement. Je pense notamment dans le jeu à des notes ou des objets laissés ou avec lesquels on interagit dans les flash-backs, et qui sont présents dans le moment du présent, mais ils ne vont pas être le game changer incroyable. C’est un petit détail et je suis tatillon (OK, très chiant là-dessus, vous verrez un peu plus tard).

Comme je vous disais, ces phases flash-back, parfois moins bien senties à mon sens, passent globalement bien grâce à un gameplay plutôt astucieux et surtout très varié. On se retrouve à devoir explorer une zone, qui est globalement bien détaillée et fournie de détails. On se laisse aller à nettoyer la zone pour pouvoir prendre le temps de tout regarder, d’imaginer la vie d’avant dans la maison, le magasin ou tout autre endroit envahi par la végétation. Le côté Survival se fait bien ressentir également, ajoutant au gameplay cet aspect économie de munition et recherche de fournitures. Cela ne m’est jamais apparu comme du Craft où l’on ramasse tout ce que l’on trouve sans réfléchir (coucou Horizon que j’adore plus que tout, mais la pauvre Aloy a un sac à dos digne de Mary Poppins).

Cela est principalement dû au fait que l’inventaire est restreint et que nous devons acquérir les compétences nécessaires pour débloquer un peu plus de munitions, de trousses de soins, de flèches (oui, les flèches, c’est trop cool !). Tout cela est dans un équilibre bien géré. On fait évoluer intelligemment nos compétences et notre armement de manière à optimiser au mieux en fonction de notre façon de jouer. Typiquement, qu’importe le jeu, s’il y a un arc, je fais tout ou quasi tout à l’arc. J’ai adoré pouvoir me glisser d’herbe en herbe et shooter à l’arc tout ce que je pouvais en mode discrétion ultime. Bon, j’avoue que mon côté un peu sadique adore aussi poser des bombes au sol pour voir les infectés exploser. Quelle satisfaction !

Cependant, je trouve que l’exploration mériterait parfois un peu plus de récompenses. On a quelques items à récupérer, notamment les cartes « super-héros » d’Ellie, mais à part ça, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. J’aurais aimé, vu l’importance de la guitare et de la musique dans la saga, que l’on puisse récupérer des cassettes audio, des vinyles, ou pourquoi pas des médiators. Le côté exploration m’a parfois un peu frustré, j’en voulais plus, mais c’est du détail en soi, car je ne suis pas non plus le plus grand complétiste de l’univers.

D’ailleurs, parlons de petites déceptions et du gameplay, le truc le plus frustrant à mes yeux, et qui m’a vraiment agacé pendant ma partie, c’est le côté furtif et la discrétion. J’adore me la jouer Robin des Bois, caché dans les fourrés à sniper un peu tout, et le truc le plus important à mes yeux, qui peut être un détail, c’est la diversion ! Ça manque d’originalité, non de non ! OK, on peut jeter une bouteille en verre qui casse, ou une brique qui fait du bruit, mais passer ça, aucune interaction avec le décor. Il y a des groupes électrogènes partout qui alimentent les lumières, impossible de les allumer ou de les éteindre pour attirer un ennemi. Impossible de griller les lumières avec une flèche pour se la jouer encore plus discret dans le noir. Les radios ne sont pas interactives, les infectés enchaînés, on est obligé d’aller au pied de la chaîne pour les libérer alors qu’on a un mitrailleur ou un fusil à pompe. Bon, j’avoue, la discrétion et le fusil à pompe, on repassera, mais j’ai tout testé, ça m’a frustré ! Du coup, le garde peut être dans la pièce à côté, tu casses une vitre de distributeur et tu peux te faire un casse-dalle easy. C’est mon plus gros point de frustration sur le jeu.

Heureusement, c’est purement subjectif et ça ne s’applique qu’à ma façon de jouer. Si vous voulez aller dégommer aux pompes et à grands coups de poing, vous ne verrez jamais tout ça.

D’ailleurs, c’est parfois la meilleure solution, car si j’aime me la jouer discrétos, parfois, le moyen le plus simple d’arriver à son but est bien souvent le plus violent. Un bon coup de machette améliorée ou de batte de baseball cloutée, et ça nettoient la zone ! Comme je vous l’ai expliqué, le rythme de la narration est un peu « haché », parfois très rapide et intense. Forcément, la sensation de danger doit être présente à tout instant dans ce monde de chaos, mais parfois, elle est cassée par les flash-backs, ce qui entraîne que certaines subtilités passent outre parce qu’on est en pleine action et qu’on n’a pas forcément écouté ou été attentif à quelque chose. J’ai parfois manqué un poil de l’immersion que le premier volet m’avait fait ressentir. Attention cependant, l’écriture est de très bonne facture et fait que les personnages sont toujours autant attachants, voire même plus, parce que les retrouver après tant de temps, ça fait quelque chose, et l’accent est particulièrement mis en avant sur cette caractérisation.

Elle se dénote, notamment par son gameplay, qui vient enrichir la personnalité du personnage. Bien que les combats soient présents dans le jeu, un soin particulier a été mis en œuvre pour culpabiliser le joueur à ses actions. Attention, culpabiliser est peut-être un grand mot, mais pour chaque coup de feu tiré ou coup de couteau, les animations mises en œuvre par les développeurs montrent une certaine cruauté non dénuée de remords. La preuve en est que chaque « gros » ennemi tué qui n’est pas infecté est nommé, soit par lui à l’agonie, soit par un de ses compagnons. Tout comme les chiens, pire chose ever de devoir abattre un chien avec son couinement qui te brise le cœur. Malheureusement, c’est ce qui vous poussera parfois, lors de certaines actions en QTE, à choisir d’agir ou non, et parfois, le résultat est plutôt surprenant. Après tout, vu l’univers, la loi du plus fort est toujours celle qui demeure et qui fait de vous un « monstre ».

Si TLOU2R ne réinvente pas le gameplay déjà présent dans d’autres jeux récents, il propose une interface de jeu bien pensée, que ce soit pour la prise en main des personnages que l’on contrôle ou même le changement d’arme, la bascule des soins, le rechargement ; c’est à la fois simple et intuitif, pas besoin de passer par un arbre de compétences à 18 sous-niveaux et sous-menus. Si vous êtes familier des jeux Uncharted, vous retrouverez rapidement vos marques.

Pas de révolution, juste une bonification. Le jeu apporte un soin à ce que Naughty Dog maîtrise, et j’ai trouvé le gameplay du jeu bien moins lourd que ses prédécesseurs (du moins le premier, mais qui était d’une génération précédente. Concernant le deuxième sur PS4, je n’ai pas assez de souvenirs/temps de jeu pour comparer efficacement).

Un petit mot sur la partie graphique, qui, comme je vous l’ai dit, n’est pas un comparo des autres versions, ne les ayant pas pour comparer. Cependant, le jeu est plutôt joli et malgré le remaster, certains points ne peuvent nous empêcher de voir qu’il s’agit d’un remaster. Je pense notamment aux cheveux, c’est mon plus gros problème dans les jeux vidéo. Je comprends et imagine la difficulté de reproduire des cheveux, mais parfois un bloc de cheveux mériterait juste de foutre une casquette au personnage, ça me tend !

Heureusement, c’est accessoire et la plupart du temps, malgré une zone d’action « réduite » autour de Seattle, on y découvre une richesse et une variété de décor assez déconcertante. Le post-apo aidant à pouvoir faire ce qu’on veut comme on veut, c’est plus que bienvenue. Certains bâtiments inondés, d’autres détruits, en passant par ceux recouverts de végétation, ses grandes avenues et quartiers vides dans lesquels on s’attend à se faire embusquer. C’est beau, mais ça accuse un peu le coup, surtout face à un Horizon Forbidden West, qui est à mes yeux le maître étalon. Certes, nous ne sommes pas sur la même génération ni le même type de jeux, mais Horizon met quand même à genoux énormément de jeux. Je prends cela en compte et je n’ai pas trouvé TLOU2R en deçà de ce qu’on nous avait promis. Il met un bon coup de polish là où il faut, affine les textures et les visages (la motion capture a vraiment eu un gros travail), et surtout, il profite du SSD de la PS5 qui, ne nous mentons pas, est un confort assez extraordinaire.

En parlant de confort !

Certains bonus de la version remaster sont quand même les bienvenus ou font plutôt plaisir ! Les skins, oui ça ne sert à rien, mais c’est mon kink ultime dans les jeux. Pouvoir débloquer des skins pour changer les tenues de mes persos en fonction de l’environnement dans lequel ils sont, c’est vraiment un truc sur lequel je peux passer des heures. Ici, dommage que ce ne soit pas en explorant, mais en débloquant des points qui nous permettent de débloquer les skins. On ne va pas chipoter, y a de quoi se faire plaisir. Toujours à débloquer avec ce système de points, il y a les options de confort de jeu en mode « je roule sur le jeu », qui je ne vous cache pas, est le bienvenu pour ma prochaine run afin de récupérer les dernières cartes à collectionner ! Je pense notamment aux munitions infinies ou à la portée d’écoute infinie. Chacun s’active et se désactive dans le menu d’options, c’est cool de pouvoir l’avoir et surtout que ce soit optionnel, on peut ou non l’activer tout dépend de votre envie et votre manière de jouer.

Au menu des nouveautés, les gâchettes adaptatives, j’en parlais plus haut, c’est un vrai plaisir notamment sur l’arc. Avoir cette sensation de résistance lors du bandage de l’arc, un régal ! J’ai pu lire que l’ajout de l’audio 3D était là. Personnellement, je joue sans casque et je pense que d’autres seront dans mon cas. Je n’ai vu aucune différence. Si vous avez un casque et que la différence est majeure, je veux bien votre retour, car je suis plutôt curieux de l’intérêt que ça peut avoir.

Voilà globalement mon avis sur The Last of Us Part II – Remastered qui se termine entre 20 et 30 heures de jeu en fonction du niveau de difficulté dans lequel vous jouez. Je joue principalement en mode facile ou normal, car, quand je joue, je veux que ce soit un plaisir. Si je dois m’énerver, j’ai des voisins pour ça ! La sensation cependant d’un jeu long est parfois bien présente, notamment à cause de son petit souci de rythme, mais avec les petits ajouts et le fait de ne jamais l’avoir fait avant, j’ai vraiment passé un excellent moment sur ce jeu, et comme je vous le disais plus haut, j’irai compléter ma collection de cartes avec les ajouts de confort de jeu plutôt avec plaisir. (j’ai fini l’histoire principale et pas le 100% en un peu moins de 24h).

Quand c’est fini, il y en a encore ! Le plaisir ne s’arrête jamais, enfin si, parfois ! Ce remaster nous offre un mode sans retour, un rogue-like qui met nos capacités de survivaliste à rude épreuve, et nos nerfs également, sans parler des manettes que vous avez envie de briser si vous jouez dans les difficultés les plus hautes. Ajout plutôt agréable, cela permet de revenir dans l’univers de The Last of Us sans enjeu à proprement parler, à part survivre le plus longtemps avec le personnage que vous avez choisi. Si au début vous n’avez que Ellie et Abby, au fil des campagnes vous débloquerez de nouveaux personnages et leurs compétences qui vont avec. Tout cela dans 4 modes de jeu différents à savoir :

  1. Assaut (tuer un nombre défini d’ennemis)
  2. Poursuite (survivre à des hordes d’ennemis jusqu’à ce que le minuteur s’épuise)
  3. Retenue (protéger un allié)
  4. Capture (ouvrir un coffre-fort gardé tout en faisant face à des ennemis)

Un mode de jeu plutôt agréable, mais qui une fois que vous aurez tout débloqué risque de présenter quelques limite a moins que soyez un inconditionnel de l’univers. Perso, je pense aller au bout pour tout débloquer et voir si après j’y retourne.

Mon bonus préféré (et aussi le plus court), ce sont les niveaux perdus : un poil maigre tant j’adore ce genre de bonus, mais vraiment très cool. Il s’agit en fait de niveaux pensés et développés, mais non inclus dans le jeu, une sorte de making-of avec des commentaires des développeurs qui viennent approfondir la manière de développer le jeu ainsi que le Lore et l’univers de The Last of Us.

D’ailleurs tout comme leur premier documentaire

Grounded: The Making of The Last of Us :

Grounded II: Making The Last of Us Part II sera disponible le 2 Fevrier :

J’en ai rapidement parlé, car la musique a un rôle important dans The Last of Us, mais vu mes piètres qualités musicales, le mode libre de la guitare ne m’a point intéressé. Donc pas de petite chanson pour vous, mes chers lecteurs !

Un petit mot concernant le tarif quand même, car pour être transparent avec vous, j’avais prévu de l’acheter, mais j’ai eu la chance que Julien me fasse confiance et me permette d’en faire un test presse. De fait, après avoir joué au jeu, au vu du prix auquel il est proposé (49.99€), c’est un tarif honnête et justifié si vous ne l’avez pas en version PS4. Pour les bonus qu’il propose, le nouveau mode, je ne me serais pas senti « volé ». Pour les possesseurs de la version PS4, il faudrait s’acquitter d’un petit billet (environ 10€) pour avoir ces bonus et cet upgrade qui en soi n’apporte rien à l’histoire principale, soyons clairs, mis à part les améliorations et le confort de gameplay. Le choix de sauter cette « upgrade » vous appartient donc. À titre personnel, je pense que j’aurais eu la version PS4, j’aurais fait l’impasse, mais avec cette version PS5, le combo The Last of Us Part 1 et The Last of Us Part 2, tous deux remastérisés, sont à mes yeux la meilleure expérience de jeux.

Vous l’aurez donc compris, The Last of Us Part II – Remastered est un vrai bon moment de jeu, malgré quelques petits défauts inhérents, je pense à l’âge du jeu, notamment pour les détails cités ci-dessus, et apportera une suite à la saga. Même si le premier volet n’en nécessitait pas forcement une a mes yeux, cela m’a apporté une certaine satisfaction en revenant voir l’évolution des personnages. À voir de quoi l’avenir sera fait pour cet univers, mais en toute franchise, je ne vois pas quelle direction pourrait prendre une éventuelle suite, ce serait à mes yeux, et sauf retournement extrême de scénario, une suite extrêmement périlleuse à mettre en œuvre tant ce diptyque à su me marquer de par son histoire ou par ses personnages qui, je l’espère ne vous laissera clairement pas indifférents.

Pour ne pas vous laisser sans rien une fois ma partie terminée, voici une petite sélection de titres qui reste dans le thème du jeu :

La plus connue : « The Walking Dead ». Faut-il vraiment la présenter ? Allons-y, pour se rafraîchir la mémoire. La Terre, ravagée par une mystérieuse épidémie, est devenue un cimetière à ciel ouvert. Pire, les morts ne meurent plus et errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître. Parmi les survivants, Rick, policier, se réveille d’un long coma pour découvrir ce que son monde est devenu.

Le choix du cœur : « Stand Still Stay Silent ». Pourquoi vous la présenter alors que j’en ai parlé avec mon cœur ici : « Stand Still Stay Silent ».

La plus fun et décomplexée : « 100 Bucket List of The Dead ». Ayant passé trois longues années dans une société d’exploitation au Japon, son esprit se retrouve complètement brisé. Cependant, lorsqu’une apocalypse zombie saccage sa ville, Akira reprend goût à la vie. Depuis ce jour, il a pour objectif de réaliser 100 choses qu’il souhaite faire avant de devenir un zombie.

 

 

 


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