Tarzan au Centre de la Terre
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Tarzan au Centre de la Terre

Tarzan au Centre de la Terre

Après un Tome 1 particulièrement réussi, la suite des aventures en B.D de Tarzan continuait à me faire de l’œil. Fort heureusement, le Tome 2 Tarzan au Centre de la Terre a pointé le bout de son nez.

Tarzan, ou plutôt Lord Greystoke, alias Johnny Grey, traverse l’atlantique pour se rendre à Paris. Là, il y apprécie la culture, la beauté des lieux et celle des femmes, sans pour autant oublier Jane Porter. Lorsque son ami le Capitaine d’Arnot vient lui rendre visite et lui annonce qu’il va diriger une expédition vers le centre de la Terre, Tarzan n’est pas intéressé pour se joindre à lui. Alors que d’Arnot prend la direction des terres glacées du nord, à la recherche de Pellucidar, Tarzan décide de retourner en Afrique. Là, il découvrira que les légendes sur la cité perdue d’Opar sont vraies.

Une fois encore, Christophe Bec nous propose une adaptation des récits d’Edgar Rice Burroughs. Si on retrouve la trame narrative de Le Retour de Tarzan, on retrouve également entremêlé le scénario de Tarzan au Cœur de la Terre, le 13ème roman de la série. Et c’est une bonne idée, contrairement à ce qu’on pourrait penser de prime abord. Surtout que Bec a adapté les scenarii de façon à ce que les histoires se croisent. Le néophyte pourra même croire que c’est ainsi que Burroughs avait pensé ces aventures (devenues cette aventure). On a forcément des coupes par rapport aux originaux et les relations entre Tarzan et Olga, ainsi que les motivations de son mari, sont moins développées. C’est à peu près le seul petit bémol de ce regroupement de volumes. L’histoire suit un rythme de croisière assez lent pour commencer et accélère beaucoup plus lors de l’arrivée de Tarzan à Pellucidar.

Deux histoires pour deux dessinateurs, Roberto de la Torre et Stefano Raffaele. Soyons franc, on est loin de la beauté du premier volume. Si je ne comprends pas bien le pourquoi des deux dessinateurs qui se suivent sur un même Tome, je dois avouer que le changement passe presque inaperçu à la lecture. Les deux styles sont assez similaires pour que la transition se fasse en douceur et qu’on ne la remarque quasiment pas. Les deux dessinateurs ont donc un trait assez fouillé, à l’encrage appuyé et présent. Pour peu, je dirais qu’il s’agit de dessin européen « classique » de la B.D d’aventure. Tarzan a d’ailleurs assez souvent des airs de Conan. L’histoire étant plus portée sur l’introspection dans sa première partie, ça renforce encore un peu la noirceur du propos. Heureusement, la mise en page de la seconde partie, à Pellucidar, est plus aérée et permet de mieux apprécier de grandes cases d’action.

Si c’est une bonne idée d’avoir regroupé deux aventures de Tarzan pour nous proposer un volume épais et complet en termes d’histoire, je regrette la baisse de niveau de la partie graphique. Attention ! En bon fan de Tarzan, j’ai beaucoup apprécié ma lecture, tant scénaristiquement que graphiquement. Ce volume reste une très bonne adaptation de l’homme singe et, une fois de plus, je ne peux que le conseiller.


 

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