Superbeats
Franchement, on vous offre un artbook rempli de Kaiju plus féroces en montrant les uns que les autres, chacun apparaissant et détruisant tout ce qui se trouve sur son chemin. Ça attise votre curiosité, non ?
Eh bien, imaginons que de cet artbook, on décide d’en faire une série ! Avec Superbeats, c’est la proposition que l’on a !
Kazuki Kisaragi, psychologue et chercheur du centre de science humaine, est aussi le petit génie de sa promo. Il va se retrouver parachuté sur l’île où les sortes de Kaiju sont apparues. À l’origine, les armes et les hommes ont lutté contre ces monstres, mais face à leur force et leur impuisance, la grande majorité a abandonné les lieux et seule subsiste la « Mairie », un organisme qui continue sa lutte avec toutes les méthodes possibles afin de ne pas sombrer dans le chaos et de laisser la victoire à ces super montres.
Si on lui a vendu un projet d’étude et d’analyse des personnels de la mairie, Kazuki va vite se rendre compte qu’il n’est pas là pour ça, et que la mairie n’est pas juste composée d’êtres humains. Il va, en deux temps trois mouvements, se retrouver à la tête d’une unité de super combattantes génétiquement modifiées à partir d’ADN de Kaiju. Tout va très vite s’enchaîner et il va devoir faire du terrain et apprendre à maîtriser son nouvel environnement face à la menace qui guette tapie dans la brume.












Superbeats tome 1 nous pose les bases d’un univers à riche potentiel tant est si peu qu’il ne tombe pas dans la facilité. Bien qu’il propose sa propre personnalité, la lecture se fait de manière fluide mais surtout parce qu’il y a quand même pas mal de choses qu’on a déjà vues ailleurs, notamment tout récemment dans Kaiju 8. Alors oui, ce n’est pas le même rythme ni la même manière, mais les idées sont assez proches et c’est, à mon sens, dommage. Malgré tout, il y a un potentiel important, sur la proposition de ces monstres, de l’environnement dans lequel ils évoluent et de l’organisation de la mairie. Je suis quand même curieux d’en connaître plus parce que l’artbook fonctionne totalement à faire vivre le « autour » du manga. Sans distiller trop d’infos, il en donne assez pour avoir envie de les voir se développer dans le manga. Assez intéressant pour me faire continuer, je pense que je serai fixé d’ici deux tomes sur l’avenir de la série, du moins de mon côté.
Je suis donc convaincu, mais pas trop, par ce titre malgré ses qualités et j’attendrai encore un voire deux tomes pour me prononcer définitivement. Je ne manquerai pas de vous faire un retour ici.
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