Paris Manga et Sci-Fi Show – 26ème édition – Retour
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Paris Manga et Sci-Fi Show – 26ème édition – Retour

Deux fois par an, c’est mon rendez-vous convention, je vais passer une journée, parfois deux, à Paris Manga et Sci-Fi Show. Je vous raconte comment ça s’est passé?

Si vous avez déjà lu mes différents retours ou si vous connaissez déjà PMSFS, vous savez que ce salon est positivement blin-dé! Il y a du monde partout. C’est le royaume du cosplay et du free hug [Il faudra d’ailleurs que j’y passe un jour, sans avoir l’air d’un vieux pervers]. Là où, précédemment, il n’y avait pas moyen d’avancer, le Hall 7 permet une meilleure circulation des festivaliers. Du coup, pour une fois, on respire! Ouf! Enfin. Merci pour le changement.

Penchons-nous maintenant sur la partie comics corner, ce que j’appelle en mon for intérieur “le sujet qui fâche”. Eh oui, si je suis habituellement prolixe sur la partie comics de PMSFS, je dois avouer que j’ai subi un cruel revers pour cette édition.

Le Hall 7 est grand, c’est très bien. Mais la partie Sci-Fi, hormis les rencontres avec les acteurs, plutôt centrales, s’est retrouvée bannie dans un coin. Même la scène sci-fi était entourée… d’un grand vide. Le festivalier moyen passait, prenait deux ou trois voitures en photo et continuait sa route.

La scène comics et l’Artist Alley étaient proches, bon point. De plus, la qualité était là dans les interventions tout au long du week-end. Une meilleure acoustique et on frisait la perfection.

Parlons un peu de l’Artist Alley. Une annulation d’un grand nom (Ron Lim) suite à un problème dont les organisateurs ont été victimes, ça peut arriver et nous leur apportons tout notre soutien. L’annulation de la seconde tête d’affiche (Ron Marz) au dernier moment, ça pique! Le coin comics s’est donc retrouvé dépourvu de “grand” nom qui aurait pu, en plus, attirer le reste des participants du salon. Pour autant, les artistes présents ne déméritaient pas, et certains ont fait plus que le job (Les copains se reconnaîtront). Pour les autres, je trouve que c’était… mort. Les invités se faisaient chier et nous aussi. Pour certains c’était même la chasse à la commission et ils n’accordaient qu’un vague regard au petit fanboy venu faire signer quelques titres. Je ne citerai pas de nom, mais après un petit surf sur les réseaux sociaux, c’est une impression partagée par beaucoup. Est-ce la faute de la Paris Comic Con, programmée une semaine plus tard?

Devant ce vide sidéral et après avoir tapé la discute avec nos amis des GG Comics, Fabrice Sapolsky (suivez son nouveau label H1, c’est un conseil) et rencontré enfin la talentueuse Leïla Leiz, je suis allé traîner mes guêtres dans le village éditeurs. Bien m’en a pris! Je suis directement allé me scotcher au stand H2T. Avec 4 auteur(e)s en dédicace, c’était le stand que je ne voulais pas rater. J’ai attendu, mais j’ai fait une bonne provision de mangas dont je vous reparlerai bientôt.

Pour le reste, c’était plutôt du classique : du retrogaming et une grosse rétrospective Tomb Raider. De la danse, des concerts, des snacks “made in Japan” et du catch. Bonne surprise que le catch, d’ailleurs. Ça se balançait des mandales à tout va et je dois avouer que c’était vraiment sympa à suivre. Pour la prochaine édition, je vais me pencher sur la question. Ah! Et on pouvait même se faire tatouer sur place.

Vous l’avez compris, ce n’était pas mon meilleur PMSFS. Néanmoins, l’avantage de ce salon est qu’il y a tellement de diversité qu’on trouve toujours un point d’intérêt pour peu qu’on ouvre les yeux. Je ne resterai pas sur un sentiment mitigé et suis intimement persuadé que la 27ème édition va tout déchirer.

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