Legendary Love – Tome 2
La lecture du Tome 1 de Legendary Love, sans m’avoir totalement convaincu, m’avait pourtant laissé un postulat positif pour la suite. Du coup, je pensais que ce Tome 2 allait être limpide pour moi, l’histoire ayant déjà été mise en place. Erreur grave.
Saki se trouve toujours dans le monde de Hoshin Engi, en compagnie du héros de cette fiction, Shiga, destiné à devenir Taikobo, l’un des immortels. Suite aux événement du Tome 1, Saki et Shiga décident qu’ils ne pourront devenir Taikobo qu’en unissant leurs forces.
Ça, c’est pour le résumé de ce que j’ai compris. Pour le reste… flou total! Les personnages débarquent dans tous les sens : des immortels, des Dieux, des brigands au grand cœur, j’en passe et des meilleurs. Keiko Sakano nous perd dans un méandre de détails issus de Hoshin Engi que, je dois bien l’avouer, je n’ai pas compris. Du coup, après le premier chapitre, j’ai continué en lecture automatique, totalement indifférent à ce qu’il se passait dans le volume que je tenais entre les mains.
C’est là qu’on s’aperçoit du problème d’adaptation de cette légende chinoise à notre culture occidentale. En plus de la méconnaissance du matériel original, en tant que « lecteur moyen » je n’arrive pas à me projeter dans l’histoire. Ça ne me parle pas, ça n’évoque rien pour moi. La faute à la différence culturelle évoquée déjà lors de la chronique du premier Tome, certainement.
Niveau dessin, on reste dans la droite ligne du Tome précédent et la mangaka assure son travail avec un storytelling intéressant et un trait agréable. Malheureusement, ça ne suffit pas à faire prendre la mayonnaise et je me suis ennuyé ferme à la lecture de ce volume.
Ce sera donc la fin de l’aventure Legendary Love pour moi. Mais pour vous, lecteurs, si vous trouvez que cette chronique ne fait pas honneur à votre ressenti sur la lecture de ce manga, n’hésitez surtout pas à laisser des commentaires, je serai heureux d’en discuter avec vous.
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