Dracula – Universal Monsters
Dracula – Universal Monsters
Avec leur gamme Universal Monsters, Urban nous propose le pendant des monstres de la Hammer au format comics pour nous faire revivre ces grandes légendes.
Malgré quelques affinités avec de nombreux titres disponibles, Dracula est celui qui me donnait le plus envie, de par son aura et surtout à cause de Castlevania, mais là n’est pas le sujet.
Il faut savoir que Dracula n’est pas le seul à avoir eu des films, mais il est le premier. Ce comics s’inspire donc fortement de cet univers et non du roman. Fait important car l’univers, les personnages ne sont pas tout à fait les mêmes.
James Tynion IV nous propose donc une histoire dans cet univers avec une vision qui lui est propre, mais surtout qui, dès l’introduction, nous est annoncée en tant qu’œuvre de commande et c’est là pour moi que le bas blesse. Ça se sent. J’attendais vraiment de passer un bon moment dessus et ce fut un moment plutôt frustrant. Pas que ce soit mauvais en soi, c’est juste pas assez. Le titre est très court, ne raconte rien de neuf, et là où il aurait pu agrandir le lore, il le fait perdurer sans passion. Un peu comme quand tu fais tout pour sauver une relation vouée à l’échec. Oui, j’avoue, c’est un poil exagéré.
La partie graphique, assurée par Martin Simmonds, est d’excellente facture. Elle donne un style très peinture, parfois même tableau, les planches sont belles, les personnages charismatiques et l’ambiance rendue est parfaite.
Son travail compense à mes yeux le reste du scénario pour faire passer un moment pas déplaisant. Mais ça a été une déception au global quand j’en attendais vraiment plus, ma faute très probablement.
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