Doggybags 15
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Doggybags 15

Doggybags 15

Allez mon p’tit gars ! Enfile ta plus belle tenue de raciste ! On va bien s’occuper de toi !

Le nouveau Doggybags dans la main bien roulé, ça va fritter !

Tu l’as compris, il est de retour ! Le tome 2 de la saison 2 ou le tome 15 de la série Doggybags placé sous le « MAD in America » pour notre plus grand plaisir ! En tout cas, le mien !

Au programme de ce numéro, 3 histoires : Manhunt de Klobcar, Conspi-racism avec Run et Chesnot et Héritage avec Run et Gasparutto.

Un numéro qui m’a particulièrement plu pour la thématique abordée. Je suis un de ces enfants des années 90 bercés par la culture américaine et avec tout ce que ça implique. Aujourd’hui encore je suis fasciné par leur mode de vie, leur histoire, les American Dreams, leur sport… C’est tout ça que j’ai retrouvé dans ce titre, tout ce qui me fascine !

Sous un angle de « divertissement », cette BD s’inspire sans grand doute des évènements auquel on assiste récemment là-bas. Il suffit de se renseigner un peu pour voir à quel point certaines choses sont totalement ahurissantes et insensées. Malheureusement c’est la triste réalité pour une « population » précise voir même comme le dirait le grand guignol à la coupe de cheveux jaune pipi de fêtes cette « race ».

Mais ce n’est pas juste un titre qui parle de ça, car oui ça parle aussi conspiration et je pense que c’est ce que j’aime le plus ! Mais que les choses soit claires, loin de moi l’idée de faire de la politique. Je vous invite à lire l’édito de Run qui met en situation l’intégralité des sujets de la BD et qui est extrêmement intéressant ! Comme d’habitude un travail éditorial de qualité !

Bref, revenons en à ce Doggybags 15 mes p’tits potes !

Comme je vous le disais 3 histoires et 1 nouvelle, une formule efficace et qui marche !

 

Première histoire, Manhunt de Peter Klobcar. Elle nous place dans l’Amérique profonde, dans un récit pas si éloigné de la réalité mis à part la partie avec le monstre fantastique. Et si c’est moi qui croit que ça n’existe pas, il faut vraiment que je me renseigne là-dessus ! Mais globalement ce n’est pas la plus heureuse des histoires. On y suit Sydney dans une chasse à l’homme menée par deux redneck avec une espèce de chien de chasse monstrueux.

Évidemment Sidney est un Afro-Américain, donc cible privilégiée pour exacerber la bassesse de la réflexion américaine. On fait donc connaissance avec Sydney qui dès la première page est pendu. Heureusement pour lui sa corde casse et l’adrénaline le fait détaler et fuir le plus loin possible de ces monstres, mais force est de constater que les monstres il y en a aussi des terrifiants dans les marécages. Un mélange entre brutales réalités et un bon épisode de crypte show ! C’est graphiquement incroyable, tout en noir et blanc, l’histoire est rythmée et dynamique, un pur régal !

 

Seconde histoire ! Conspi-racism. Un autre sujet, très virulent et actif aux USA, à savoir les conspirations pour tout et rien. Savamment menée par Run et Chesnot, l’histoire nous montre les dérives d’un système de réseau social, de média et de contrôle d’information. Évidemment toute ressemblance avec ce que nous vivons est fortuite – ou pas, vous aussi vous voyez le genre de chaîne « d’infos » que les génies affectionnent à la “24/7” qui brasse plus de vent que de choses utiles. Bref, mon histoire préférée de ce titre, je vous laisse la découvrir !

 

Dernière histoire, Héritage. Toujours avec Run au scénario et Gasparutto qui parle d’un des deniers sujets que tout le monde connaît : le Ku Klux Klan. Si vous ne connaissez pas, le dossier historique axé là-dessus est extrêmement bien, comme d’habitude j’ai envie de dire !

L’histoire, elle pourrait se résumer à : la vengeance amène la vengeance, la violence entraîne la violence, la haine entraîne la haine, le racisme entraîne le racisme. Vous mélangez le tout et vous avez Héritage. L’histoire d’un assassinat par pur hasard, par simple plaisir par notre bande de costumés. Manque de chance, un enfant a vu la scène, et le temps n’efface pas forcément tout. C’est un cercle vicieux qui nous est présenté dans cette histoire de manière cruelle et pourtant tellement réaliste.

 

Un dernier point, n’oubliez pas la nouvelle de Tanguy Mandias et Be-Bop-A-Lula.

Un numéro qui m’a énormément plu et que je vous SUR recommande ! Doggybags c’est de la bonne !

J’espère sincèrement trouver une histoire sur le basket dans un des prochains Doggybags et si vous voulez des idées, j’en ai à la pelle !

A très vite !


  • Titre: Doggybags 15
  • Album: 120 pages
  • Editeur : Label619
  • Collection : Doggybags
  • Langue : Français
  • ISBN-13: 979-10-335-0989-9
  • Prix : 13.90€

 

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[skill title_background=”#6adcfa” bar_foreground=”#6adcfa” bar_background=”#eeeeee” percent=”95″ title=”HISTOIRE”]
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