DawnRunner
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Le fameux ! Depuis son annonce en grande pompe, DawnRunner a su faire parler de lui, de la tournée des auteurs à l’édition « collector » noir et blanc, autant de propositions que d’événements pour en faire un succès. Et de ce que j’en ai vu, il est au rendez-vous.

Forcément, proposer une BD one-shot abordant un futur post-apo, des aliens, des mechas, le tout sous l’égide de l’influence de Evangelion, Gundam ou même Pacific Rim.

Tous ces gros noms qui m’ont donné envie, je ne vous le cache pas. Le scénario nous est proposé par Ram V et la partie graphique est assurée par Evan Cagle.
Côté scénario, c’est très blockbuster hollywoodien, à savoir une race peut-être extraterrestre, peut-être pas, débarque sur Terre par un portail, les Tetzas. Leur arrivée a signé un cataclysme sans précédent sur Terre, amenant l’espèce humaine pas loin de leur fin.

Ces humains se sont donc rassemblés dans des cités, derrière d’énormes murs. Un peu à la manière de l’Attaque des Titans. On va donc y suivre Anita qui pilote un Iron King, mecha à la croisée de Pacific Rim et d’Evangelion. Ces mechas sont envoyés pour détruire les Tetzas s’approchant un peu trop des cités, et ça permet aussi à Andro Lesternde faire un show télévisé et gagner quelques milliers de dollars, surtout lorsque ce dernier équipe Anita avec le dernier Iron King.

On va donc voir Anita prendre en main son nouveau mecha et évoluer avec, au point que leur relation devienne organique et fasse évoluer bien plus que les êtres humains et les consciences.

Un bon gros blockbuster comme on les aime et clairement, à la fin de la lecture, on a eu exactement la promesse qui nous est faite.

Côté scénario, bien que classique, ça fonctionne parfaitement, ça se suffit à lui-même et Ram V n’appelle nullement à des connaissances dans les séries mentionnées ci-dessus. Vous les connaissez ? Vous profiterez de petits clins d’œil à droite à gauche sur des designs, des scènes ou des petits trucs, vous ne les connaissiez pas, le titre peut vous mettre le pied à l’étrier pour aller les découvrir, c’est malin et accessible.

Côté dessin, Evan Cagle signe là sa première BD. C’est beau, c’est le moins que l’on puisse dire, c’est détaillé, riche en détails et on voit clairement que le monsieur a un penchant limite obsessionnel pour les mechas. Lors de l’apparition entre Anita et l’Iron King, wow, ça fait son effet, les connexions, les détails, les câbles, les mouvements, c’est vraiment bluffant. Je suis allé sur la version couleur parce que malheureusement la version noir et blanc est hors budget pour moi. Cependant, j’espère pouvoir la voir de mes yeux un jour pour deux petits points qui m’ont chagriné.

Le premier, c’est la manière dont les ombrages sont effectués, avec du dot. Ce sont plein de petits points qui recouvrent les visages ou parfois une case pour feindre une part d’ombre. J’ai eu du mal à apprécier ces cases-là, elles m’ont réellement fait mal aux yeux, je devais forcer dessus pour arriver à lire la case correctement. C’est pour ça que le côté noir et blanc sera peut-être plus agréable pour moi.

Le second, c’est la lisibilité des combats. Je l’ai trouvée plus lourde, à tel point que par moments je ne savais pas dans quel sens était positionné le mecha. Je me suis surpris à tourner le livre pour comprendre la mise en situation. Ça aussi, ce n’était pas ultra agréable.

Hormis ces deux points qui visiblement n’ont gêné que moi, du moins dans les gens avec qui j’ai pu échanger, c’est un blockbuster BD très cool. On ressort satisfait, on a eu tout ce qu’on attendait.

Ce n’est pour moi pas le titre de l’année, mais c’est un titre qui a su faire son effet.


  • Titre: DawnRunner
  • Paginations : 168
  • Editeur : Hi Comics
  • LangueFrançais
  • ISBN : 9782378872410
  • Prix : 24,95€

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