NOOOOOONNNNNN !!!!!
Pourquoi commencer comme ça ? Ça devait arriver ! Après trois volumes exceptionnels à mes yeux, le quatrième me déçoit !
Suite au dernier saut qui a été utilisé par Rebecca afin de revoir une dernière fois son frère, mort alors qu’ils n’étaient encore que des enfants, la jeune femme a condamné Grant McKay à errer dans les confins de l’espace, à la dérive d’une existence incontrôlable.
Pour cette review je ne vais pas vraiment m’éterniser, car clairement ce tome n’était pas à la hauteur de mes attentes et j’ai été grandement déçu !
L’idée de base me paraissait bonne, mais plus j’ai lu et plus je me suis ennuyé ! L’idée générale de ce tome est, pourrait-on dire « accepter son passé pour aller de l’avant ». Évidement, Remender met le doigt sur les secrets et les cicatrices de notre ami Grant, en passant de l’enfant à l’adulte, rien n’est laissé au hasard et c’est justement ça qui m’a déçu. On passe beaucoup trop de temps à s’éparpiller sur des intrigues qui, à mon sens, n’ont pas lieu d’être. J’aurais préféré que Remender les glisse au fil de la lecture, plutôt que tout d’un bloc comme ici.
Le tome est divisé en deux parties. La première explore vraiment le passé de Grant, et nous montre comment l’homme s’est construit. La seconde présente les conséquences de cette première partie, que je ne détaillerai pas ici, pour éviter de vous cramer les quelques surprises qu’il y a.
Ce tome a un rythme très lent, contrairement aux trois premiers. Ici, point de saut temporel à tout va ni de créature extra-dimensionnelle, juste les états d’âme de Grant. Intéressant en soi, mais qui casse la dynamique de la série.
Graphiquement rien à dire. Scalera est toujours au dessin et nous livre encore une fois des planches sublimes. J’en suis toujours aussi fan !
Malgré la déception de ce numéro, je continuerai cette série pour la richesse qu’elle nous propose. Je vois ce tome comme un moment de répit avant, je l’espère, de nouvelles aventures à mille à l’heure !