Mickey et l’Océan Perdu
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Mickey et l’Océan Perdu

Quoi ? Du Mickey ?! Mais ils ont complètement perdu les pédales chez Chroniques Comics ! Meuuuuh non. Vous savez bien que si on décide de vous parler de Mickey et l’Océan Perdu, c’est qu’il y a une bonne raison, la première étant que, en fait, il s’agit d’un comic.

 

Nous nous trouvons dans un monde Steampunk [rien que ça !] où Mickey, Minnie et Dingo sont des récupérateurs de Coralite, le carburant universel. Sauf que Pat Hibulaire, en ennemi juré, leur souffle toutes leurs trouvailles sous le nez. La petite équipe va alors tout faire pour gagner un concours, en créant un scaphandre autonome contrôlé par la pensée, qui leur apportera gloire et fortune. Malheureusement pour eux, Pat va encore s’en mêler et tenter de leur damer le pion.

 

J’aime bien les univers Steampunk. Ça mélange une certaine nostalgie de la découverte de l’industrie et des machines avec une représentation graphique qui en jette. Pour le coup, le scénario de Denis-Pierre Filippi est un pur steampunk, comme on a pu en voir chez certaines séries Dynamite, ou dans Lady Mechanika. Et pour une histoire de Mickey, ce n’est pas non plus trop mièvre. Les héros ont des préoccupations très terre-à-terre : l’argent, l’argent et l’argent. Ah ! Et ne pas se faire [trop] spolier par Pat.

 

Mais Filippi ne suit pas forcément une ligne directrice convenue avec ses personnages, sans trop les dénaturer, néanmoins. On est chez Disney. Au final, tout le monde est quand même gentil et personne ne meurt ; il est des lignes qui ne seront pas franchies. Mais on se retrouve plongé dans une ambiance JulesVernesque plutôt de bon aloi et assez respectueuse du genre. En y rajoutant la petite morale et un argument écolo, ça nous donne un récit d’aventures aux bases solides.

 

Le dessin de Sylvio Camboni est ce qui m’a le plus surpris lorsque j’ai ouvert [numériquement] l’ouvrage. Le dessin est travaillé, loin des interprétations simplistes auxquelles ont est habitués chez Disney. Le trait est fin et fouillé, les décors fournis, et la colorisation donne une impression d’aquarelle du plus bel effet. Le tout est servi par une mise en pages rythmée, qui enchaine les différents formats de cases permettant à l’histoire de ne souffrir d’aucun temps mort.

 

Bonne surprise que cette digression des aventures de la petite souris, dans un format et par des auteurs Européens. Calibrée pour tous les âges, cette histoire [re]noue avec récit d’aventure classique, argument Steampunk en plus. À découvrir dès le 3 janvier.

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