Orcs & Gobelins Tome 15 : Lardeur
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Orcs & Gobelins Tome 15 : Lardeur

Orcs & Gobelins Tome 15 : Lardeur

Retour une fois de plus dans les Terres d’Arran, avec ce Tome 15 d’Orcs & Gobelins : Lardeur.

Lardeur, un Orc comme il y en a tant, c’est-à-dire bagarreur, couvert de cicatrices, mais avec un bon fond, surtout quand il s’agit de prendre soin de ses compagnons, est en fuite dans le désert. Il faut dire que sa compagnie n’a rien trouvé de mieux que de se fritter avec des soldats humains et de mettre le feu à leur auberge. Alors qu’ils commencent à dessécher, les membres de la compagnie, mêlant Orcs, Goblins et même un Elfe, trouvent refuge dans un temple creusé à flanc de montagne. Ils y sont bien accueillis par trois petits vieux qui leur offrent le gite et le couvert. Mais ouais, c’est ça… Va faire confiance à trois p’tits vieux !

Olivier Péru nous propose une ambiance à la Conan dans ce Tome. Ce n’est pas une première pour la série, d’ailleurs, même si, en plus de l’influence de Robert E. Howard, on ressent un petit relent de la nouvelle série Conan le Barbare de chez Marvel/Panini. Sauf que Lardeur montre un réel attachement aux membres de sa compagnie, de sa famille. Péru insiste sur ce trait de caractère du héros, l’humanisant énormément pour un Orc. D’ailleurs, tout est dit dans la phrase précédente : héros… humain. Loin des dérives de l’anti-héros que nous propose la série, on assiste ici à une épreuve à laquelle se confronte un héros. Si ça tranche avec le concept de salauds sans foi ni loi, ça n’empêche en rien d’apprécier l’histoire, rondement menée à coups de chausse-trappes et de rebondissements.

Les dessins sont signés Yi Ma, déjà vu notamment sur la série Elfes. Et il a bien intégré l’univers graphique de l’univers fantasy des Terres d’Arran. On ne retrouve pas d’influences asiatiques dans son trait [il est quand même diplômé en art traditionnel chinois], mais plutôt un aspect comics qui va à ravir à l’album. Assurant également les couleurs, Ma arrive à bien faire ressortir l’ambiance oppressante du piège dans lequel est tombé la compagnie.

Encore une fois, Orcs & Gobelins arrive à accrocher le lecteur et se renouveler en changeant son fusil d’épaule sur la caractérisation du personnage principal. Mais rassurez-vous, malgré tout, Lardeur reste un Orc.


 

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