Ninjak – Tome 4
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Ninjak – Tome 4

On vous parle souvent de Ninjak. Bon, à chaque fois que sort un volume, en fait [Tome 1Tome 2Tome 3]. Mais ce coup-ci, c’est moi qui m’y colle. Gnyark gnyark! Est-ce que je vais être aussi dithyrambique qu’à l’accoutumée?

Jack, notre pote ninja, ou plutôt Colin King, se retrouve à la rue. Eh oui, son château s’est écroulé sur le coin de son nez, comme un château de cartes. Il s’en est sorti de justesse, mais ce qu’il ne sait pas, c’est que ça va encore empirer. Eh ben ouais, notre p’tit pote se retrouve effacé de tous les fichiers informatiques de la planète, ruiné, ses planques dépouillées et même recherché par le M.I 6. Oui, oui, les mêmes pour qui il bosse. Et en plus de ça, il va falloir qu’il se coltine Roku, la rouquine assassine du premier volume.

Colin King, vous devez le connaître à présent : un milliardaire avec plein de gadgets cool et qui traîne avec tous les super-héros du coin. Batman, vous avez dit Batman?

Même si ses aventures sont agréables à lire et, je l’avoue, je ne me suis jamais ennuyé lors de la lecture des Tomes précédents, il y a quand même un fort potentiel Bruce Wayne/Danny Rand dans le personnage. Du coup, pour ce Tome 4, “Le Siège de King’s Castle”, Matt Kindt se préoccupe plus de l’homme que du ninja(k). C’est plutôt bien vu, car Colin King en est, pour le coup, moins lisse. C’est dans l’adversité et la perte de tous ses énormes moyens qu’il se révèle être un personnage fort intéressant et beaucoup plus complexe qu’on ne l’aurait cru. Ou, tout du moins, beaucoup plus enfoiré. Plus James Bondien, quoi. Je vous passerai la révélation de l’identité de Roku et la soi-disant révélation concernant Alain. En cela, les dossiers secrets se révèlent indispensables pour bien cerner toute la construction du personnage.

Je me suis tellement focalisé sur le scénario, que les dessins m’apparaissent comme secondaires. Une petite seconde, je retourne jeter un œil… Voilà!

Les dessins, donc, par Diego Bernard. Que dire? Ils s’inscrivent tellement bien dans le déroulement de l’histoire qu’ils en deviennent secondaires. Le trait est maîtrisé, franc et direct, avec un découpage efficace qui ne vous saute pas à la gueule pour oblitérer le scénario. L’encrage et la couleur relèvent le crayonné juste ce qu’il faut. C’est un sans-faute!

Bon, ben je vois que j’émets, moi aussi, un avis positif sur cette série. Même si ça ne crève pas le plafond en matière d’intrigue ou de développements secondaires de l’histoire, c’est vachement bien foutu [ça c’est recherché comme critique] et j’ai lu le Tome d’une seule traite, sans jamais avoir envie de décrocher.

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