Mobius Tome 2 : La Ville qui Rêve
On repart à l’aventure pourchasser les méchants d’un monde à l’autre, d’une vie à l’autre, avec ce Tome 2 de Mobius : La Ville qui Rêve.
Berg et Lee, après être morts une fois de plus, se retrouvent dans un nouveau monde, en plein désert [voire en pleine pampa]. Le hasard et la chance vont leur faire croiser une caravane de nomades qui se rend dans la ville de Kadath. En chemin, ils vont tomber sur l’armée des masques, en provenance des limbes, préparant son invasion de ce monde-ci. Arrivés à Kadath, nos deux voyageurs vont être invités par l’Exarque de la cité, qui leur offrira une hospitalité bien particulière.
Si tu as lu ma chronique du Tome 1, tu sais déjà que Jean-Pierre Pécau nous offre une histoire bien tordue avec cette série. Heureusement, les nœuds au cerveau laissent un peu de place à l’action et à l’intrigue avec ce second volume. Il n’empêche qu’il est quand même difficile de tout suivre parfaitement. L’imagination fertile de l’auteur se perd un peu dans le continuum multiversel pour finalement resserrer la narration sur de l’action plus commune en seconde partie, rendant la lecture plus aisée.
Petit moment illumination : le passage d’un monde à l’autre et la fin où les héros se réveillent sur une nouvelle Terre m’a fortement fait penser à la série Sliders. Ce serait intéressant de savoir si Pécau s’en est inspiré. Quoi qu’il en soit, ça permet surtout de retenir l’attention du lecteur pour aller voir le Tome 3.
Au dessin, Igor Kordey semble, lui aussi, avoir gommé une partie des travers du premier volume. Si son dessin ne s’améliore pas dans quelques gros plans, il a revu sa mise en page de façon à dynamiser un peu la narration par une alternance de cases et des ajouts en provenance du comics. Au final, le rendu est beaucoup plus digeste que dans le Tome précédent.
La série Mobius s’améliore un peu avec ce Tome 2, à croire que les auteurs ont pris en compte mes remarques [on a bien le droit de rêver]. Néanmoins, ce ne sera pas suffisant pour moi pour continuer l’aventure avec les fils du vent, leur destinée n’arrivant pas à m’accrocher suffisamment.
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