Mimizuku et le roi de la nuit 
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Mimizuku et le roi de la nuit 

Mimizuku et le roi de la nuit

Parfois il suffit que ça pique ma curiosité pour que je me laisse embarquer dans une histoire qui, sous des airs de contes de fées, se révèle être d’une efficacité sans nom !

Ici c’est le cas, et elle a un nom : il s’agit de « Mimizuku et le roi de la nuit » ! Disponible aux éditions Vega/Dupuis et annoncée en 4 tomes, c’est avec une certaine curiosité que je me suis lancé dans le 1er tome et que j’ai dévoré les 3 autres d’une traite.

Mimizuku, c’est quoi ? Ou plutôt c’est qui ? C’est une petite fille que l’on rencontre dès le départ et on se rend très vite compte qu’on tend plus vers l’esclave que vers la petite fille candide. Chaînes au poignet, numéro d’identification marqué au fer sur le front, rien de bien rassurant. « 332 » aka Mimizuku erre donc en forêt, ne cessant de répéter à qui voudra bien l’entendre qu’elle veut se faire dévorer par un monstre. Et quel heureux hasard pour elle qui, au détour de trois arbres, va tomber nez à nez avec le souverain des monstres, le roi de la nuit !

Bien évidemment, si l’histoire c’était contenté de faire manger Mimizuku par le roi de la nuit, quelques chapitres auraient suffi. Vous vous doutez bien que le roi ne va pas la dévorer et que notre histoire débute pleinement après cette rencontre.

Qui est-elle ? D’où vient-elle ? Pourquoi le roi de la nuit ne l’a pas dévoré et de fait, empêche tout autre monstre de la dévorer ? C’est la promesse qui nous est faite dans cette histoire en 4 tomes dont le dernier sort dans les prochains jours.

Au dessin SUZUKI Yû accompagne le scénario de KÔGYOKU Iduki de manière plutôt efficace au vu du nombre de tome, l’auteur sait où il va et comment il y va, pas de superflu, on se concentre sur Mimizuku et le lore de l’univers en lien avec Mimizuku. On ne tourne pas autour du pot avec des personnages secondaires qui pourraient éventuellement plus tard servir, non non pas de ça ici. Chaque interaction sert un évènement à venir ou qui est passé, chaque lien a son importance et nous en apprend un peu plus sur les 2 univers présents, celui des monstres et celui des humains. Bien que l’histoire se développe quelque peu entre le tome 2 et le tome 3, on ne s’étend pas non plus pendant des heures sur des choses « futiles » c’est simple et efficace.

On note évidemment que si le scénario nous tient en haleine sur quelques tomes, le dessin lui aussi a sa part de « responsabilité ». Plutôt joli et détaillé, on ne tique jamais sur un dessin qui pourrait nous faire douter sur un personnage qu’on confondrait ou lieu un peu bizarre qu’on pourrait mal interpréter.

Les deux fonctionnent bien. La preuve en est avec les personnages principaux qui offre des développements certes rapides mais extrêmement fonctionnels. On les voit évoluer au contact l’un de l’autre tout en ayant chacun son passé que l’on apprend à découvrir, c’est d’ailleurs un point qui m’a plutôt surpris ; en si peu de tome arriver à construire si bien des personnages, c’est un vrai plaisir.

Il y a quand même un tout petit point noir, c’est qu’il ne reste qu’un tome, et malgré le fait que l’auteur donne l’impression de savoir où il va, il ne reste qu’un tome pour conclure et au vu des événements, je ne vois qu’une ou deux possibilités de conclusion… C’est avec une certaine impatience que j’attends le 4eme et dernier tome de cette série pour savoir comment elle se finira !


 

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