Dead Body Road
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Dead Body Road

Orson Gage, ancien ripou pensait-il déjà vivre le pire ? il va rapidement se rendre compte que non. Et autant dire « plus longue est la chute, plus dur est l’atterrissage… »

Animé par un esprit de vengeance (si vous voulez savoir pourquoi, vous devrez lire l’histoire !!) suite à un braquage qui tourne mal, il ne lui reste plus grand chose à faire… Omnibulé par cette idée, il se lance donc dans sa quête corps et âme…

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Grandement aidé par un ancien collègue qui le mets sur la piste de cette équipe de braqueurs, il n’hésite pas et plonge tête la première.

Sa seule et unique piste se révèle brûlante… Rapidement il se retrouve avec une femme sur les bras (et non, pas dans ses bras !), les deux ayant un objectif propre. Rajoutez à nos deux protagonistes un homme doué de la délicatesse d’un boucher, qui lui a bien décidé d’empocher le pactole, on se retrouve avec un coktail explosif !

Image Comics sort chaque mois énormément de nouveautés. Du coup, difficile de faire des choix. Pour ma part, j’ai choisi en fonction de l’équipe créative. Pour Dead Body Road, c’est le nom du scénariste qui a fait mouche. Justin Jordan, le papa de Luther Strode. Comme il l’écrira dans ses post-faces, DBR est plus un exercice de style qu’un renouveau. Et pour le coup, il n’y a pas tromperie sur la marchandise. DBR est tout à fait classique avec un personnage principal qui va poursuivre une bande bien plus grosse que lui (la bande hein !). Quelques petites surprises ci et là font rebondir l’intrigue comme l’apparition de son ancien co-équipier.

Comme dans un film d’action hollywoodien qui fuse à 10 000 à l’heure, on peut tout à fait rapprocher à Dead Body Road d’être un Shoot’em Up décérébré. C’est peut-être pas plus mal de le savoir et de le prendre sous cet angle.

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Et c’est là qu’intervient Matteo Scalera, un artiste qui petit à petit se crée un nom puisque, après avoir fait quelques pages de Popgun Antologie, il planchera sur quelques séries chez Boom! et au milieu de quelques covers, se laissera aller sur les pages de Secret Avengers de Rick Remender avec qui il réalise actuellement la série Black Science chez Image Comics.

Il réalise comme à son habitude des scènes d’action vivantes et cela appuie bien l’idée du scénariste, personnellement, je trouve que les courses de voitures ne sont pas faciles à retranscrire mais il nous sort un coup de crayon qui a le don de nous faire ressentir cette vitesse et ces sensations… Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aime ça. Il n’y a qu’à voir le nombres de doubles pages qu’il nous propose parmi les six numéros de cette mini-série.

Scalera possède aussi un mélange cartoony-réaliste qui fonctionne à merveille et qui lui permet de passer d’une case très détaillée à une autre plus légère sans vraiment nous choquer. En somme de l’action, une ambiance et des situations se rapprochant des grands films classiques, tout ce qu’on attend pour un récit de ce genre.

Pour conclure, Dead Body Road est un récit avec un scénario « banal », que les amateurs d’action apprécieront surtout grâce à la partie graphique. Une bonne petite lecture à laquelle il manque un « je ne sais quoi » pour en faire un bon coup de cœur.

Review sur l’integralité de la mini série #1 a #6.

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