Slam Dunk
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Slam Dunk

Slam Dunk

Slam Dunk

Tout d’abord, je tiens à remercier Kana sans qui ce dossier – qui je l’espère vous plaira autant à la lecture que moi à l’écriture – n’aurait pas pu voir le jour.

Dans ce dossier, je vais vous parler d’un titre pour lequel je suis tombé en amour, évidemment, en parlant de basket c’est pas non plus très compliqué de toucher mon petit cœur !

C’est donc au travers de ce dossier / article que je vais vous partager ma découverte et ma perception de ce titre au combien génial !

Slam Dunk c’est un titre sur le basket mais pas que !

On va y suivre de nombreux personnages qui nous feront vibrer durant les match, les personnages qui gravitent autour des joueurs ont également une importance fondamentale dans l’approche de ce récit.

 Mais Slam Dunk qu’est-ce c’est ? Mise à part le fait que le seul et unique Slam Dunk à voir au moins une fois dans sa vie est celui de 2000 ou Vince Carter écrase et roule sur tout le monde bref, je m’égare !

Pour le manga, on va suivre Hannamichi Sakuragi, petite frappe et surtout force de la nature, ayant un léger penchant pour la bagarre qui va se retrouver embarqué dans un parcours plutôt inhabituel de sportif, plus exactement basketteur en quête du titre national avec Shotoku. Tout ça pour quoi ? Pour une fille évidemment ! Sauf que la force du titre est bien ailleurs ! Rempli d’humour et de situations improbables, l’écriture rend chaque personnage attachant et nous fait autant rire que vibrer !

Comme je vous l’expliquais, Slam Dunk part sur un postulat simple : pour attirer l’attention d’un belle fille de son lycée, Sakuragi va entrer dans l’équipe de basket et clairement il va se faire remarquer ! Ce mec est une véritable brêle ! On ne va pas se mentir, on est tous passer par là, sauf les génies du basket, sauf que quand t’as jamais touché un ballon faire deux dribble, un drive, un lay up ou un cross c’est un peu plus compliqué ! Mais Sakuragi auto-proclamé le génie va très vite se faire remarquer.

Slam Dunk est un manga de sport, prétextant le dépassement des limites, le dépassement de soi, mais pas simplement ça. Là où dans de nombreux manga de sport l’adversité est le moteur essentiel, dans Slam dunk cet élément fait avancer le récit mais n’est pas poussé à l’extrême. Il laisse la place à de nombreux autres éléments qui équilibrent le récit et une construction de personnages forte. Attention cependant, l’adversité et le dépassement de soi sont des éléments essentiels mais justement dosés !

Je trouve le choix du basket pour un manga particulièrement bon pour une raison très précise : tous ceux qui auront fait du basket ou qui s’intéresse à ce sport noteront que malgré le fait que ce soit un sport collectif, dans les moments cruciaux, les individualités ressurgissent et font la différence. C’est en ça que Slam Dunk m’a particulièrement pris, l’esprit d’équipe est présent sans jamais gommer les individualités qui font cette émulsion collective.

Inoue est un grand amateur de basket, ça se voit, ça se sent et ça se lit ! Ça lui permet de justement mettre en valeur les points ci-dessus au travers d’affrontement mémorable, car au final il n’y a que très peu de match dans toute la série, mais il y a énormément d’émotions !

Comme je vous le disais plus haut, Inoue Takehiko nous offre un titre sur le basket mais qui au départ parle surtout d’ado et de leur quotidien au lycée, un shonen tout ce qu’il y a de plus classique, ce n’est qu’à partir du tome 2 que le basket prend une place vraiment centrale.

Mais en l’espace de ces quelques chapitres, Sakuragi a eu le temps d’évoluer, il passe d’un dragueur un peu relou, sans succès et prêt à en découdre avec tout le monde, à un jeu qui découvre quelque chose qui le fait vibrer, un endroit où il se sent bien, une place où plus rien d’autre n’existe, il se retrouve avec lui-même pour devenir le meilleur de lui-même ! Même si l’amourette avec la sœur du capitaine reste toujours en filigrane, elle ne prend jamais le dessus et au contraire sert à faire évoluer Sakuragi mais également Rukawa, grand espoir du basket japonais ( une section personnage est dispo pour vous faire une idée des visages et des rôles de chacun).

D’ailleurs, chacun des membres qui rejoindra l’équipe apportera également une force à ce collectif au travers de sa propre histoire, que ce soit Miyagi ou Mitsui, ils influenceront également Sakuragi qui peu à peu voit sa passion du basket grandir. Ce n’est pas juste le passe-temps qui lui permet d’arriver à conquérir le cœur de sa belle, il tombe doucement amoureux du basket.

Jusqu’au tome 10, nous, pauvre lecteur, n’assistons qu’à un un seul vrai match détaille, celui contre Ryonan. La construction prend son temps et je suppose que c’est parce que l’intrigue d’ado avec un peu d’humour a suffisamment fonctionné pour faire une base de lectorat solide. Dès le tome 10 donc, le basket prend une plus grosse part dans l’aventure, on ne va quasiment voir que ça. Je pense que c’est à la fois involontaire et volontaire d’axer le récit sur le basket vu que la construction et la vie des personnages hors basket se sont faites sur les dix tomes précédents, le reste n’est que suggéré et l’évolution des personnages nous permet de penser que leur quotidien s’est calqué sur le rythme des entraînements et des compétitions.

On bascule à partir de ce match-là dans un shonen de sport à 100%.

Cependant les évolutions que les personnages ont subi durant les dix premiers tomes ne sont pas oubliés. On va donc voir que Haruko et Sakuragi ainsi que Ayako et Miyagi se sont rapprochés grâce au basket, chacun pour son propre but mais qui va faire que l’ensemble forme un vrai collectif !

Du pitch initial où on nous montre un shonen d’ado classique, on passe a un shonen qui a lui aussi évolué avec ses personnages, exit le côté burlesque à outrance, l’humour est là mais toujours bien dosé, les ados ont grandi mais également grandi en tant que groupe, une sorte de lien tacite s’est créé entre tous les gens qui gravitent autour de Shotoku.

D’après ce que j’ai pu lire, Inoue est un gros fan des Bulls de Chicago, évidemment me diras-tu quand tu vois les personnages qui composent l’équipe et surtout la couleur des maillots de Shotoku. Mais pas simplement. Les numéros qui sont affectés à chaque joueur ne sont pas un hasard : le numéro 10 de Sakuragi ? Dennis Rodman période Détroit… On parle des Air Jordan aussi ? Sans jamais le dire, tous les joueurs ont une influence des basketteurs qui ont formés ces équipes de Chicago intergénérationnelles qui ont fait rêver énormément de monde.

Lors de la bascule dans ce shonen 100% basket, l’influence de la ligue NBA se fait largement ressentir, toujours dans l’hommage jamais dans l’abus. Inoue se fait plaisir : d’abord à lui et après à nous. Si j’avais le talent, je ferais pareil. Mettre tout ce qu’on aime dans une œuvre c’est ce dont tout le monde rêve.

Force est de constater que son amour pour Slam dunk va au-delà de l’aspect financier. Il est intégralement propriétaire des droits de Slam dunk, animé compris, il a d’ailleurs fait savoir que la qualité de l’animé ne lui convenait pas du tout, dessin « bâclé » et surtout l’ animation des mouvements de jeu totalement irréaliste, là où justement le manga papier est saisissant de réalisme. Si vous vous attendez à avoir du dunk au milieu de terrain ou un hang time de 90 minutes retourné en latéral avec pump fake et dunk passez votre chemin. Ici un dunk se mérite, un écran se pose et surtout se prend quand il est bien posé, en fin de match un 3 est bien plus cher à encaisser parce que largement plus difficile à mettre que quand on est frais en début de match. Tout ce réalisme se ressent sur les derniers tomes où la bataille pour la victoire est extraordinaire et me fait frissonner à chaque lecture !

Slam Dunk nous permet également de voir l’importance que peut avoir ce sport. Que ce soit avec les rookie qui sont de corvée de rangement, de nettoyage etc… mais également la persévérance et le respect qu’il faut avoir envers ses aînés, et surtout celui qui se croit le meilleur tombe toujours sur plus fort que lui, mise à part Rukawa au talent sans contexte et Sakuragi qui, par sa volonté et ses capacités athlétiques incroyables, vont gagner du temps de jeu en première année, les autres doivent mériter leur place.

Comme dans chaque manga, par le biais des senpai, on voit la difficulté d’arriver au bout de ses rêves et tous les sacrifices que ça nécessite de faire. Encore une fois, pour le bien du collectif, un sacrifice individuel est nécessaire.

Heureusement, Slam dunk c’est aussi des moments épiques, des duels qui nous prennent aux tripes. Certes, le basket est un sport collectif mais dès lors qu’un système de jeu est mis en place et débouche sur une isolation ou qu’une défense individuelle est mise en place, l’initiateur dudit système va devoir se débrouiller pour démarrer l’action, c’est à ce moment-là que le duel fait son apparition. Pour n’en citer que quelques uns rapidement, Sakuragi va se retrouver face à Fukuda pour un duel de domination.

Les rivalités et duels

La confrontation directe est l’un des ressort principal du basket. Une équipe qui perd tous ses face-à-face est condamnée à perdre tôt ou tard, quelque soit sa qualité collective. Lors du match contre Ryônan, la tactique d’isolement qui place Fukuda seul face à Sakuragi, afin de profiter que ce dernier soit dominé, l’illustre bien.

Des duels, on va également en voir apparaître avec les confrontations contre Sendo ou Rukawa et Maki vont batailler et se renvoyer coup pour coup. Akagi et Uozumi duel d’intérieur et d’une intensité folle, chaque joueur va confronter son talent individuel à un autre pour faire monter le niveau de l’équipe et entraîner les autres joueurs dans son sillage. Justement, ces duels sont d’autant plus impactants quand leurs « titres » est en jeu. Qui peut se vanter d’être meilleur marqueur si le meilleur défenseur t’as stoppé ? Et inversement, es -tu le meilleur défenseur si t’as pris 50 pions dans les dents ?

Mais ce n’est pas juste ce genre de duel qui est en jeu dans Slam Dunk. Les duels ont également lieu dans la même équipe, une place de titulaire ça se mérite, que ce soit à l’entraînement ou en match, on donne tout pour gagner des minutes précieuses. Les rookie joueront contre leur senpai, les senpai joueront contre les rookie, chacun voulant garder ou gagner sa place.

Slam Dunk c’est également une bataille pour chacun des joueurs pour dompter son caractère et sa fougue. Le meilleur exemple c’est Sakuragi : prêt à tout casser qui doit lutter contre son instinct, parce que le basket est un sport aussi technique que tactique, brutal et vicieux, un moment d’inattention et tout c’est jouer là-dessus.

Heureusement Shotoku peut compter sur Anzai, le coach qui est l’image même du maître zen Phil Jackson Aka Philou pour les intimes ! Toujours dans l’écoute et l’attention aux petits détails, il dompte le caractère de chaque joueur en fonction de sa personnalité, ce n’est pas un hasard de voir le parallèle entre Shotoku et Les bulls !

Il faut également parler de la partie graphique, parce que pour l’instant je n’en ai pas parlé mais c’est un sujet qui a également son importance tout au long de la lecture de ce titre !

Inoue nous livre dès le départ des dessins et des planches vraiment très belles et soignées, mais du début à la fin son style tout comme son aventure ne cesse d’évoluer. Les arrière-plans, les détails que ce soit sur les vêtements et les jeux d’ombres sont de plus en plus précis et riches. Il arrive à jongler entre ce style ultra précis et le style totalement caricatural qu’on peut trouver dans Le collège fou fou fou avec ces textes exagérément grands, il bascule d’un style à l’autre sans jamais casser le rythme du récit et c’est très fort. Avec un simple gros plan sur le regard d’un personnage, on sait tous les sentiments qui lui traversent l’esprit. Les combats durant les match, que ce soit contre soi-même ou en équipe, sont retranscrits à la perfection. J’y reviens mais la pression sur les derniers tomes est extraordinaire, on ressentirait presque le ballon rebondir ou quitter nos mains lors d’un shoot.

Mes préférés vont sans conteste au long moment sans aucune bulle où juste l’action parle d’elle-même et où chaque mouvement est le plus réaliste possible, on s’y voit, on le sait, on a déjà fait et répété ce mouvement des centaines de fois, mais sur cette double page, il est parfait !

Slam Dunk c’est un énorme coup de cœur et clairement un manga que vous devez absolument lire une fois dans votre vie (voir plusieurs fois tellement c’est génial !).

Cette découverte est pour moi une de mes meilleures lectures si ce n’est la meilleure lecture de sport de ma vie. Je ne saurai que vous le recommander !

Pour compléter un peu mon article sur Slam dunk, je vous propose un petit aperçu des joueurs et des équipes que vous trouverez dans le manga. C’est non-exhaustif et je laisse volontairement quelques flous pour que vous appréciez encore plus votre lecture.

Pourquoi cette partie me direz-vous ? Parce que les duels, qu’il soit d’équipe ou individuels, sont une partie cruciale de ce manga. Chacun va, avec ses spécificités et en fonction de l’opposition, amener l’évolution de son propre jeu, de membres de son équipe et du jeu en général.

On va donc commencer par l’équipe Shoyô ! Pourquoi ? Ben il faut bien débuter quelque part ! Pourquoi eux ? Après tout, ils sont vice-champion de Kanagawa. Bon c’est aussi parce que c’est une équipe de vétérans bien installée!

Leur cinq est donc solide et bien connu de leur adversaire :

On retrouve en 1 – 2 (Meneur/Arrière) : Fujima ou Itô

 En 3- 4 (Ailier – Ailier Fort) : Hasegawa, Nagano et Takano

 Et enfin en 5 (Pivot) : Hanagata

Un cinq sans menace particulière mais solide un peu partout, ils n’ont pas de tireur à 3 points spécifique mais leurs ailiers de grande taille permet aisément une défense solide, leur vrai jeu se met en place lorsque Fujima, leur coach joueur, prend les commandes.

La seconde équipe n’est autre que Kainan équipe numéro 1 de Kanagawa et top 4 du Japon.

Leur cinq :

1 : Maki

2 : Jin

3 :  Mutô

4 : Nobunaga

5 : Takasago

En plus d’avoir un cinq incroyable, leur banc l’est tout autant, surtout lorsque le seul joueur à la réputation de joueur physiquement faible se trouve être un tueur à 3 points…

Ce cinq majeur est secondé par un banc de qualité, car le lycée Kainan attire de très bons joueurs. Étrangement, le seul joueur de ce banc mis en exergue est faible physiquement, c’est Miyamasu, élève de terminale, qui n’a jamais participé aux matchs. Il s’avère redoutable aux tirs à trois points. Il manque cependant de taille et beaucoup repose sur le slasher qu’est Maki.

On enchaîne avec Ryônan.

Équipe favorite pour le titre avec une maturité atteinte par Uozumi, c’est le moment ou jamais et leur entraîneur l’a bien compris.

Le cinq majeur :

1 : Uekusa

2 : Koshino

3 : Sendô

4 : Fukuda

5 : Uozumi

Leur style de jeu est ultra spectaculaire, Uozumi, Sendô et Fukuda sont le fer de lance des systèmes du coach mais visiblement parfois on mise sur le mauvais cheval.

Premier adversaire de Sakuragi, l’équipe de Toyotama bien souvent dans le top 8, c’est elle aussi une équipe solide.

En poste :

1 : Itakura

2 : Yajima

3 : Minami

4 : Kishimoto

5 : Iwata

Particularité dans l’équipe, ils n’ont que 5 bons joueurs, personne d’autre ne joue ! Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il ont un cardio de fou, adeptes du « run and gun », il ne sont pas sans rappeler l’équipe des Warrions Run TMC

Avant dernière équipe, Sannô, les Lebron James, Micheal Jordan et Kobe Bryant de la NBA.

Équipe qui n’a plus rien a prouver mise à part écraser et rouler sur tout ce qui se met face a elle ! Champion en titre, la plus populaire du Japon.

Leur cinq :

1 : Fukatsu

2 : Ichinokura

3 : Sawakita

4 : Nobe

5 : Kawata

Équipe très stratège qui n’hésitera pas à pilonner les points faibles qu’ils trouveront chez leurs adversaires. Ils ont un jeu très malin, c’est du basket comme on en fait plus trop.

Évidemment il fallait finir par Shohoku, ben oui on fini par Sakuragi le génie !!!

Et puis c’est l’équipe que l’on suit durant tout le manga ! Donc on fini par eux et c’est tout !

Avec un cinq composé de :

1 : Miyagi Ryota

2 : Mitsui Hisaichi

3 : Rukawa Kaede

4 : Sakuragi Hannamichi

5 : Agaki Takenori

Leur banc n’est pas vide mais assez anecdotique sur l’apport en match, Kogure, Yasuda et Kakuta entrent en jeu quelques fois mais leur niveau est bien moindre que celui du cinq.

Je ne peux pas parler de l’équipe sans parler du maître « Philou zenmaster » Monsieur Anzai. Avec un calme inébranlable, il est présent avec le mot ou la gestion qu’il faut au moment où il le faut. Il gère les égos et les individualités à la perfection ! Il est à mon sens essentiel à l’évolution et la réussite de l’équipe.

À la croisée du run and gun et de l’attaque posée limite en triangle, Shohoku a de nombreux avantages que ce soit sur la relance et les ailliers avec Rukawa et Miyagi, ou à l’intérieur avec Akai et Sakuragi, il faut également faire attention à la menace à 3 avec Mitsui. Pour faire simple, il dispose de plusieurs armes offensives mais également défensives. Le côté athlétique de Sakuragi couplé à la puissance de Akai sous le cercle pourrait en décourager plus d’un !

Évidemment, j’ai laissé de nombreux aspects volontairement flous ou juste pas du tout abordés mais j’espère que ce petit aperçu des équipes vous permettra de vous familiariser avec l’univers avant votre lecture et de regarder les systèmes de jeu et autres durant les phases de match, et surtout, regarder comme c’est beau !!!

Je rajouterai une dernière phrase pour l’homme qui aurait dû écrire Slam Dunk mais qui ne l’a pas fait et qui depuis oblige tout le monde à lire Slam Dunk, j’ai nommé Auwan ! Je ne lui poserai qu’un seule question ! C’est quand la suite ?

 


 

  • Titre : Slam Dunk
  • Éditeur : Kana (série terminé en 20 tomes)
  • LangueFrançais
  • Relié320
  • ISBN : 9782505076506
  • Prix : 9.90€

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