Nobody Saison 2 – Episode 1/3 : L’agneau
C’est, de mémoire, la première fois que je vais vous parler de bande dessinée. J’ai évidemment lu pendant ma jeunesse les classiques Lucky Luke ou encore Tintin, mais je ne suis cependant pas coutumier de la méthode de narration typique de la bande dessinée dite « franco-belge ». Ne nous voilons pas la face, que ce soit le manga ou encore le comics, dont je suis un lecteur assidu, aucun de ces styles narratifs ne se ressemble, et la bande dessinée est encore à part. Je ne sais donc pas si c’est la faute à un formatage crée par mes lectures habituelles et par les codes respectifs auxquels je suis habitué, mais je n’ai pas apprécié cette bande dessinée de Christian De Metter, parue aux éditions Soleil sous le label Noctambule. Je les remercie cependant de nous avoir fait parvenir l’ouvrage, et je vais vous expliquer de la façon la plus claire possible ce qui m’a déplu dans ce premier épisode de la saison 2 de Nobody.
S’il y a une chose que je ne peux pas retirer à Nobody, c’est son trait artistique vraiment soigné dans les détails et les expressions faciales des protagonistes. Christian De Metter, que je ne connaissais absolument pas, est très clairement un dessinateur de talent. Là ou je n’ai pas su trouver mon compte, c’est, vous vous en doutez, au sein même de l’intrigue.
Si c’est bien la saison 2, il faut savoir que l’histoire reste totalement indépendante de celle de la saison 1. Nous avons, en effet, plutôt affaire à une anthologie répartie en saisons.
Globalement, donc, on se retrouve en Italie, durant ce que l’on nomme les « années de plomb » et on va suivre plusieurs personnages. D’un côté, les policiers chargés de retrouver une jeune fille qui a été enlevée, Gloria, et de l’autre, les ravisseurs et la mise en place de leurs plans.
Dans les faits, le topo est plaisant et promet du polar, somme toute classique, mais c’est bien là le problème. Au fil des 96 pages que forme ce premier épisode, tout se déroule de manière très convenue, trop convenue, peut-être, et un peu trop rapidement à mon goût. Le rythme n’a tout simplement pas réussi à capter mon attention, et j’en suis sorti totalement navré. L’histoire n’est pas originale, certes, mais elle est pourtant censée être efficace. Seulement, la sauce n’a pas pris sur moi.
Que penser de Nobody Saison 2, donc ? Concrètement, je sais que ce n’est pas un récit dont je suis la cible, mais dois-je pour autant le traîner dans la boue ? Je ne pense pas. En effet, si, comme je le répète, ce n’est vraiment pas le genre d’œuvre qui me touche, je peux en reconnaître les qualités. Les dessins, tout d’abord, qui sont très agréables et le choix des couleurs en totale adéquation avec l’ambiance des polars. L’intrigue qui, bien que rapide et convenue, reste solide pour l’instant. D’autant que, comme je le précisais, je ne suis pas lecteur de Bande Dessinée et j’ignore donc les codes de narrations qui lui sont attaché. Peut-être que Nobody est donc très bon dans sa catégorie, mais n’étant pas connaisseur en la matière, je l’ignore et l’œuvre ne correspond pas à mes critères de lectures, tout simplement. À vous de voir si cela correspond aux vôtres.
|