Les Ogres Dieux Tome 4 : première née
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Les Ogres Dieux Tome 4 : première née

Les Ogres Dieux Tome 4 : première née

Parfois on aimerait que nos séries d’amour ne finissent jamais, et pourtant point trop n’en faut pour ne pas gâcher un voyage inoubliable.

Quatrième et dernier tome de la série Ogres-Dieux, j’attendais ce titre avec à la fois impatience et tristesse. Impatience car cet univers m’embarque à chaque fois mais dans le même temps, tristesse car c’est le dernier titre de Hubert et Gartignol.

Pendant 6 ans, il m’auront emporté dans leur univers, sous forme de feuilleton, Première née serait l’équivalent du season final, mais cette conclusion est-elle à la hauteur de mes attentes ?

Les ogres dieux, c’est 4 tomes, 4 sublimes tomes aussi grands que les protagonistes en jeu, avec des teintes noir/gris/blanc du plus bel effet.

Ce tome 4 met en avant Bragante, la première née, en revenant sur son passé et son histoire. Jonglant habillement entre histoire au format BD et petite nouvelle intercalée entre chaque chapitre, on apprend à découvrir que chacun des personnages qui nous a accompagné le long de ces 4 tomes est comme nous : toujours à chercher sa place, se battre, faire au mieux sans jamais réussir à se satisfaire. Du haut de sa tour, à l’aube de ses derniers jours, Bragante, malgré son aura, n’est pas aussi rayonnante que les gens le pensent. Qui dit lumière dit part d’ombre, et c’est là dessus que ce tome va s’axer. Elmire, sa petite fille, va apprendre qui est Bragante et qu’est ce qui a fait d’elle la femme forte qu’elle est devenue.

Résolument féministe, toujours sombre mais juste, le récit que Hubert nous délivre est un vrai engagement qui permet plusieurs niveaux de lecture ou tout le monde y trouvera son compte.

Les Ogres-Dieux c’est un univers ambitieux et riche. Solide, chaque tome est une pierre de plus à l’édifice, tant par la narration de Hubert que par le talent et le rendu graphique de Gatignol.
C’est un niveau extraordinaire, il nous livre des planches plus belles les unes que les autres, son jeu de noir et blanc se marie parfaitement au rythme de narration d’Hubert et ses expressions sont extraordinaire. À ça s’ajoute des portraits dignes des plus beaux tableaux de monarque de la Renaissance qui illustrent les nouvelles décrivant les personnages encore plus en profondeur, c’est un mélange qui fonctionne terriblement bien.

Je ne saurai que vous conseiller de lire cette serie. Une œuvre qui à mon sens est aussi grande par son récit que par l’objet et par ses propos. Au même titre qu’une belle pièce de théâtre, les Ogres Dieux vient se classer chez moi dans mes indispensables.


 

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