Kill or Be Killed – Tome 3
Kill or Be Killed, est le genre de titre qui comme un film divertissant reste sur les traces des premiers tomes mais n’en est pas plus convaincant.
Pour ce tome 3, Ed Brubaker nous fait une scène d’ouverture explosive. Dylan se promène dans un bâtiment avec un fusil de chasse tirant sur tout le monde et dans tous les sens ! Clairement la meilleure entrée en matière depuis le début de la série, ça vaut le coup d’œil !
Bien que les lecteurs qui suivent cette série connaissent le statut quo de Dylan, Brubaker nous prend à contre pieds en rajoutant une nouvelle dimension à l’histoire. C’est à la fois malin car ça relance l’intérêt sur cette série mais c’est à la fois fait à la truelle, c’est lourd et un peu forcé. Cependant au vu de ce que ça peut entraîner, c’est pardonnable.
Le développement de Dylan continue tranquillement, il s’affirme comme le laisse à penser l’altercation avec Mason, ça fait plaisir de le voir prendre un peu plus de consistance que simplement le tueur qui tue parce qu’un démon lui a dit !
Quoi qu’il en soit, Sean Phillips est toujours aussi doué, il nous offre des planches vraiment superbes, admirablement bien complétées par les couleurs d’Elizabeth Breitweiser. J’ai particulièrement aimé le rendu que donne le duo aux œuvres du père de Dylan !
On arrive donc à la fin de ce tome au terme du premier arc, qui à mon sens, est plutôt inconstant. Cependant l’intrigue a un goût de reviens-y, et Brubaker et Phillips savent y faire !
Pour ma part, j’irai voir la suite.
|