Bloodshot U.S.A
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Bloodshot U.S.A

C’est déjà le onzième Tome de Bloodshot qui nous est proposé en V.F. Après Bloodshot, The Valiant et Bloodshot Reborn, c’est au tour de Bloodshot U.S.A, d’atteindre notre contrée.

Le volume commence là où s’arrête le précédent : Bloodshot/Ray s’est évadé de l’île où il était retenu prisonnier avec les précédentes incarnations de Bloodshot. Alors qu’ils dérivent tous sur un radeau dans l’océan, Ninjak vient les secourir afin d’affronter le plus grand de tous les dangers. En effet, le Projet Rising Spirit a décidé de libérer les nanites Bloodshot dans l’air de façon à infecter la population ! La Team Bloodshot va devoir agir et sauver une fois de plus le monde entier.

Histoire plutôt classique que celle de ce Tome, où Bloodshot doit, une fois de plus, sauver l’humanité du Projet Rising Spirit et des nanites infectant à l’aveugle. Si l’ajout de la Team Bloodshot, composée de soldats venus de toutes les époques, est assez sympa, je dois avouer que le reste du scénario ne tombe pas dans une originalité folle. Les méchants sont méchants, les gentils, gentils, le chien [Bloodhound : j’adore !] aboie et la caravane passe. L’ajout de Ninjak et d’une partie d’Unity n’ajoute pas grand-chose au cheminement de l’histoire, vu que, de toute façon, on sait que c’est Bloodshot qui va sauver tout le monde. Hey ! C’est son titre, après tout.

Les séquences d’auto-thérapie où Ray et Kay évoluent dans un univers onirique dans le but d’assumer chacun leur alter égo à pouvoirs, sont un peu lourdes. Si ça s’inscrit parfaitement dans le développement logique de la caractérisation des personnages et est, finalement, utile à l’histoire, c’est un peu fastidieux à lire. 

Par contre, j’aime bien l’utilisation qui est faite de Deathmate, car elle ne cherche pas à comprendre et dézingue à tour de bras.

Au dessin, Doug Braithwaite assure toujours le job comme un pro [oui, je sais, c’est un pro]. Les planches sont belles et dynamiques. La colorisation directe sur les crayonnés a un rendu plus que satisfaisant et donne un côté brut aux planches qui se coordonne bien avec le scénario de Lemire.

À noter, en fin de volume, un numéro « 0 », plus introspectif qu’à l’accoutumée et se focalisant sur la relation entre Bloodshot et Magic [et Bloodhound].

Pas de mystère avec Bloodshot, quelle que soit la déclinaison. Si vous aimez déjà, vous serez ravi de continuer à suivre ses aventures. Si vous n’aimez pas, même pas la peine d’ouvrir le volume. Ce U.S.A n’est pas à prendre comme un point d’entrée dans l’univers Valiant, mais comme une suite logique des précédents. Allez, pour découvrir les premières aventures de Bloodshot, on attend l’intégrale.

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