Agent 47 : Birth of the Hitman
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Agent 47 : Birth of the Hitman

Un tueur à gages super efficace éliminant ses cibles en utilisant la discrétion la plus absolue (et parfois la force brute). Voici le pitch de la série de jeux-vidéo Hitman. Mais quelle est l’origine de 47? C’est ce que va nous révéler Agent 47 : Birth of the Hitman.

Nous faisons connaissance avec 47, un jeune tueur à gages au crâne rasé, faisant partie d’une expérience menée par le Dr Ort-Meyer. Le but est de créer une série d’assassins hyper efficaces et sans émotions. L’expérience réussit au-delà des espérances de Ort-Meyer, 47 devenant le seul assassin supportant l’administration d’un traitement radical et supprimant le reste des sujets de l’institut pour le progrès humain.

En parallèle, nous suivons la destinée de Diana Burnwood, jeune ado qui voit ses parents et son frère éliminés par la société Blue Seed. Elle n’aura alors de cesse que de retrouver les responsables de la mort de sa famille. Pour ce faire elle apprendra à tuer et supplantera son mentor, la chef d’un cartel de trafic d’armes, pour mettre en place une agence de tueurs à gages. Par la suite, elle sera recrutée par I.C.A.

Si vous avez déjà joué à Hitman, ce que vous venez de lire vous parlera certainement. Si vous n’y avez jamais joué, ce n’est pas grave, le volume relatant l’origine de 47, il est largement abordable pour un non-initié. Pour ma part, ayant joué au jeu il y a très longtemps, le scénario a réveillé quelques souvenirs et a pu être apprécié comme toute autre origin-story.

Christopher Sebela fait fort dans son scénario, car il a su y intégrer les éléments les plus pertinents de la licence sans jamais perdre le lecteur. Tout est clair et cohérent. Le tour de force vient surtout de l’évolution simultanée de 47 et Diana qui, sans jamais se rencontrer avant la fin du volume, ont une histoire commune, pouvant expliquer l’entente qui se créera entre eux dans le jeu. D’ailleurs, plus que 47, qui est surtout un outil, c’est Diana qui se révèle être l’héroïne du volume.

Côté dessins, on a droit à deux artistes, Jonathan Lau et Ariel Medel. Pas de panique, les styles des deux dessinateurs sont quasiment identiques et il faut le savoir pour s’en rendre compte. Le dessin est du 100% comics, avec une mise en pages dynamique utilisant de  nombreuses cases de format différend. Le trait à proprement parler est léger tout en bénéficiant, paradoxalement, d’un encrage assez soutenu. La mise en couleurs de Carlos Valles permet d’appuyer le dessin, notamment dans les séquences diurnes.

Pas forcément fan des adaptations de jeux vidéo en comics/BD/manga, je dois avouer que La Naissance de l’Agent 47 me fait un peu revoir mon avis. L’histoire s’éloigne assez du scénario du jeu tout en gardant le concept et, surtout, n’est pas qu’une bête redite des séquences de jeu. À apprécier, qu’on ait déjà joué au jeu ou pas.


  • Titre : Agent 47 : Birth of the Hitman/La Naissance de l’Agent 47
  • Album: 160 pages
  • Editeur : Mana Books (21 février 2019)
  • Langue : Français
  • ISBN-13: 978-2-7560-8230-1
  • Prix : 15€

 

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