The Crimson Lion #1
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The Crimson Lion #1

The Crimson Lion #1

English review below

Aujourd’hui, c’est V.O! Mais une V.O un peu spéciale, car on va vous parler d’un comic qui n’est pas encore sorti : c’est beau, hein? On en profite pour remercier Jordan Skyba, son auteur, pour sa confiance et cette exclusivité. Sans plus attendre, penchons-nous directement sur le premier numéro de The Crimson Lion.

Scott, un adulte vivant encore avec maman, n’a qu’une idée en tête : devenir le plus grand vilain que le monde n’ait jamais vu. Pour cela, il va avoir besoin d’inspirer la crainte, le respect. Quoi de mieux que se fabriquer un alter ego et de prendre en main le destin de sa ville pour la diriger. La nuit portant conseil, il va avoir une révélation et se confectionner le costume de The Crimson Lion. Ainsi vêtu, aucun doute qu’il va réussir à faire tomber Chofu, le caïd local, et mettre la main sur la pègre. Du moins, ça c’est la théorie.

Un comic mettant en scène un super vilain. L’idée a relativement rarement été utilisée et toujours pour des vilains reconnus (Fatalis, par exemple). Du coup, le pitch de départ de Jordan Skyba se révèle super intéressant. Mieux encore, c’est la façon dont le scénario évolue qui va surprendre le lecteur. En effet, Scott ressemble au geek de base qui rêve de devenir un “real life super hero”, sauf que là, ce sera un super-vilain. Mais en gardant un côté terre-à-terre qui pourrait réellement arriver. Pour citer un moment, j’ai adoré quand un mec le croise dans la rue alors qu’il effectue sa première sortie et lui demande s’il a une super-force, s’il peut voler et surtout, ce qu’il peut faire. Tout gêné, Crimson Lion lui répond “en fait, rien”. Et cette phrase résume le comic où le personnage principal a de grandes aspirations mais aucun talent pour les mettre en œuvre. Il va subir les événements, qui vont carrément aller à l’inverse de ses souhaits.

En vrai? Je suis certain que ça se passerait comme ça dans le monde réel!

D’un point de vue sociétal, Scott est bien l’archétype du pékin moyen qui, à 34 ans, vit encore avec maman qui doit lui dire de ranger sa chambre ou de tondre la pelouse. Il représente l’adulescent, le Tanguy qui ne veut pas s’assumer et se raccroche à des rêves de célébrité tout en ne sachant rien faire, en n’ayant rien planifié. Mais en adoptant cet avatar qu’est The Crimson Lion, il va se retrouver confronté à des choix qui sont à l’opposé de son idée première, pour enfin agir comme un homme. Bienvenue dans l’âge adulte.

La partie graphique est assurée par deux artistes : Ryan Pasibe et Myke Guisinga. Et ça claque! Le trait est assuré, précis et l’intégralité du comic fait preuve d’une mise en page travaillée et dynamique. D’ailleurs, sur plusieurs pages, aucun besoin de dialogue, la narration séquentielle se suffit à elle-même pour être parfaitement compréhensible. Si la transition d’un artiste à l’autre se voit quand même un peu, les styles sont suffisamment similaires, une fois cette transition acceptée, pour ne pas nuire à la lecture. Si ma préférence va à la première partie, ce sont assurément, deux artistes à suivre.

Vous l’aurez compris, très bonne surprise que ce premier numéro. Les créateurs ont mis leurs tripes et d’excellentes idées dans cette série [j’ai essayé d’éviter les spoils] qui se hisse à la hauteur des standards pros de l’industrie des comics. The Crimson Lion sera bientôt disponible sur Kickstarter. Et nouvelle exclu : la V.F sera de la partie! Alors, foncez quand vous le verrez passer, vous ne le regretterez pas.

The Crimson Lion #1

ENGLISH REVIEW

Today, it’s Original Version! But a slightly special O.V, because we are going to talk about a comic that has not yet been released: it’s beautiful, eh? We take this opportunity to thank Jordan Skyba, its author, for his trust and this exclusivity. Without further ado, let’s dive right into the first issue of The Crimson Lion.

Scott, an adult still living with mom, has one thing in mind: to become the biggest villain the world has ever seen. For that, he will need to inspire fear, respect. What better way than to build an alter ego and take charge of the destiny of his city to lead it. The night giving advice, he will have a revelation and make himself the costume of The Crimson Lion. Thus dressed, there is no doubt that he will succeed in bringing down Chofu, the local boss, and get his hands on the underworld. At least, that’s the theory.

A comic featuring a super villain. The idea has been used relatively rarely and always for recognized villains (Doom, for example). Thus, Jordan Skyba’s starting pitch turns out to be super interesting. Better yet, it’s the way the storyline unfolds that will surprise the reader. Indeed, Scott looks like the basic geek who dreams of becoming a “real life super hero”, except he will be a supervillain. But keeping the down-to-earth side that could really happen. To quote a moment, I loved when a guy ran into him on the street, on his first outing, and asks him if he has super strength, if he can fly and most of all, what he can do. Embarrassed, Crimson Lion replied “Well, nothing really”. And this sentence sums up the comic, where the main character has great aspirations but no talent to fulfill them. He will undergo the events, which will go straight to the opposite of his wishes.

In truth? I’m sure it would be like this in the real world!

From a societal point of view, Scott is the archetype of the average no life who, at 34, still lives with mom, who has to tell him to clean his room or mow the lawn. He represents the adolescent, the Tanguy who does not want to take responsibility and clings to dreams of celebrity, while not knowing how to do anything, having nothing planned. But by adopting this avatar that is The Crimson Lion, he will find himself confronted with choices that are the opposite of his original idea, to finally act like a man. Welcome to adulthood.

The graphic part is provided by two artists: Ryan Pasibe and Myke Guisinga. And it slams! The line is assured, precise and the entire comic shows a worked and dynamic layout. Moreover, on several pages, no need for dialogue, the sequential narration is sufficient in itself to be perfectly understandable. If the transition from one artist to another can still be seen a little, the styles are sufficiently similar, once this transition is accepted, to not interfere with the reading. If my preference goes to the first part, they are certainly two artists to follow.

You understood, this first issue was very pleasant surprise. The creators put their guts and great ideas into this series [I tried to avoid the spoils] which rises up to the professional standards of the comic book industry. The Crimson Lion will soon be available on Kickstarter. New exclusivity : it’ll be available in french. So, go for it when you see it, you won’t regret it.

 

 


  • Titre: The Crimson Lion #1
  • Album : 25 Pages
  • Editeur : Kickstarter
  • Langue : Anglais et Français
  • ISBN:
  • Prix :

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