Olympus Mons Tome 5 : Dans l’Ombre du Soleil
On va aujourd’hui s’intéresser au Tome 5 de Olympus Mons. Et ce qu’on peut en dire, c’est qu’on prend les mêmes, et on recommence.
Au fil des Tomes, on croit toujours que Christophe Bec va enfin faire faire un bond en avant au récit et… non. Plus je lis cette série, plus j’ai, au contraire, l’impression de faire du sur place. Il y a toujours nos trois groupes impliqués dans la rencontre avec les extra-terrestres. Si, sur Mars, la Major Chevtchenko avance un peu suite à son contact avec un androïde alien, le médium Aaron Goodwin est toujours à la merci du gouvernement Russe. Et quant au dernier groupe d’explorateur, sortes de Challengers de l’inconnu, mis à part une contamination aux radiations, il ne leur arrive pas grand chose.
Pour sauver un peu l’histoire, Bec se penche sur les implications politiques qu’une telle découverte (des vaisseaux alien crashés sur Terre) pourrait avoir. C’est sur ce point que le récit devient réaliste. C’est BFM couplé à une immersion dans les navires de guerre qui se doivent d’obéir aux ordres de leurs gouvernements! Il faut reconnaître à Bec qu’il maitrise cette partie.
Au dessin, toujours Stephano Raffaele, fidèle au poste. Un peu moins d’envolées graphiques sur ce Tome. Si la description froide et rouge de Mars est toujours aussi belle, le scénario se focalise plus sur des scènes en intérieur pour le major Chevtchenko. Ce n’est pas grave, Raffele se rattrape sur les combats navals. Touché, coulé!
Ça y est, l’effet science-fiction est retombé et, je dois l’avouer, je commence à m’ennuyer à la lecture de cette série. Comme je le disais en préambule, ça devient long. On a l’impression de ne pas avancer et même les twists du scénario ne suffisent plus à titiller le lecteur. En espérant que le Tome 6 sera (beaucoup) plus pêchu, sinon ce sera une série qui passera à la trappe.
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