Lady Killer – Tome 2
Josie est de retour, faisant ce qu’elle fait de mieux … nettoyer la planete de raclure et vendre des Tupperwares!!!
Avec les pages d’ouverture du deuxième tome de Lady Killer, Josie, notre ménagère préférée, dresse le décor de comment elle est parvenue à passer à la suite malgré des problèmes rencontrés à la Worlds Fair lors du Tome 1.
Josie a fait cavalier seul, prenant les offres d’emplois qui correspondent à ses talents. Pourtant, il ne faut pas longtemps avant que les pressions de auto-entrepreneuriat commencent à se faire sentir, surtout que si vous voulez un travail bien fait, vous devez tout faire vous-même!
Pour ce second tome Joëlle Jones, qui est passé entre temps sur Supergirl et Batman prend le rôle de scénariste, et il semble qu’elle ait pris le temps de prendre en compte le storytelling. Les passages «normaux» dans lesquels se trouve Josie ajoutent un certain humour au récit, qu’il s’agisse de prendre une voiture pour un essai routier ou d’organiser une garden-party pour les voisins odieux. Le récit est fluide et très agréable, plein de rebondissements. Retrouver Josie est vraiment plaisant ! Malgré tout, Jones est consciente que Josie ne peut pas agir en toute impunité et il y a un coût à tout, aussi macabre soit-il.
Malgré son scénario, la force de Jones est à mon sens son coup de crayon et ce tome ne fait que confirmer son statut pour moi. Son style convient parfaitement, conçu pour la fin des années 60 et le début des années 70; le style kitsch exposé fonctionne bien. Les longues lignes accentuent la stature de son héroïne avec des robes fluides. Les scènes d’action fonctionnent bien, dans les endroits utilisés avec un sens logique tout au long du récit.
Le premier tome de Lady Killer m’a complètement surpris, et ce second l’est tout autant !
Toujours aussi bon, je n’ai pas noté de baisse de qualité tant graphiquement que scenaristiquement. Mais à la suite de cette lecture tellement d’idées me sont venues à l’esprit que j’espère au moins avoir un troisième volume qui, pourquoi pas, conclurait cette belle série.
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