48HBD
Comme tous les ans, les 48h BD permettent de découvrir des séries à 1€ le volume. Avec 12 séries différentes disponibles cette année, il y en avait pour tous les goûts. Du coup, on s’est dit qu’on allait faire un petit récap’.
Les mésaventures d’une bande de copines compilées dans cet album piochant dans tous les Tomes de la série. Axée sur la génération Z et son addiction aux technologies numériques, la série est assez marrante. Le format un gag par page convient parfaitement au propos et le dessin est plutôt bien foutu. Un moment de lecture agréable, sans prise de tête.
Clairement destinée à un public pré-ado, cette série a pour protagonistes un père célibataire et ses quatre filles. Les gags tournent régulièrement autour de incompréhension qui règne entre eux, en mettant plus particulièrement l’accent à la fois sur l’aspect générationnel et de genre. Pas la découverte de l’année, même si l’album est servi par un dessin classique, tout en pastels et agréable à regarder.
Partie “ comics ” de cette année, Urban nous propose les débuts de la Justice League, version N52. Origin story, ce volume nous relate la tentative d’invasion de la Terre par Darkseid et l’alliance que décident de former les super-héros pour la défendre. Sur un scénario de Geoff Johns et des dessins (superbes) de Jim Lee, je classerais ce volume dans les indispensables.
Premier manga de ces 48H BD et bonne surprise. Une histoire fraîche, pas dénuée de ressemblances avec Hunter X Hunter, se déroulant dans un monde de magie, dirigé par des castes de puissants magiciens. Deux orphelins se sont fait une promesse : tout tenter pour devenir l’Empereur Mage. Seul problème, l’un des deux est totalement dénué de capacités magiques. Scénario classique, mais personnages sympathiques, servis par un dessin détaillé.
14-18 Tome 1 : Le Petit Soldat.
Alors, là : aouf ! Ce volume est hyper prenant et m’a littéralement scotché. Corbeyran nous livre un scénario tellement précis qu’on a l’impression d’assister à un documentaire. Tout est à sa place, les personnages sonnent justes et il rend à la perfection l’état d’esprit de ce début de la Grande Guerre. Le dessin de Le Roux, un peu suranné, dépeint également avec justesse cette France rurale, mais aussi l’horreur et les sentiments des protagonistes. J’ai hésité à prendre ce volume, et après lecture, je ne le regrette absolument pas.
Léo Loden : Pizza aux Pruneaux
Léo Loden est un ex-flic reconverti en détective privé. Dans ce Tome 6 (sur 24) de la série, il doit assurer la protection d’une juge Italienne traquant des mafiosi. Bon, on est dans de la pure B.D Franco-Belge, catégorie “ gros nez ”. L’histoire se tient, sans néanmoins éviter tous les poncifs du genre. Pour un volume sorti en 1995, on le croirait, pour le coup, beaucoup plus vieux. On a déjà vu Arleston plus inspiré.
Deuxième manga de cette sélection 2017 avec la particularité « grand format » et un sens de lecture occidental. De prime abord, le dessin ne me plaisait pas et, la lecture terminée, ça ne me plaît toujours pas. Le trait est trop haché à mon goût. L’histoire, quant à elle, est un mélange d’uchronie et de sport de combat steampunk, se centrant sur un champion de boxe mécanique rescapé de guerre. Et c’est d’un triste ! Le personnage principal trimballe tellement sa mélancolie tout au long du volume qu’elle finit par être contagieuse.
Un groupe de voyageurs, survivant à la destruction de leur vaisseau spatial, atterrit sur une planète inconnue. Il va leur falloir se débrouiller seuls. [Mike Horn viendra t-il les sauver?] Comme dans toutes les histoires de survivants, ce sont les interactions entre personnages qui sont intéressantes. Et Léo ne lésine pas! Malgré un dessin très classique et certains caractères un peu trop caricaturaux, on ne s’ennuie pas.
La Quête d’Ewilan Tome 1 : D’un Monde à l’Autre.
Camille, adolescente surdouée, mais pas forcément studieuse, bascule un beau jour dans le monde de Gwendalavir. Elle découvrira un monde rempli de créatures fantastiques, mais dangereuses. Il lui faudra maîtriser ses propres pouvoirs pour s’en sortir. Entre l’Histoire sans Fin et Alice au Pays des Merveilles, ce volume nous transporte dans un univers merveilleux aux côtés de son héroïne. Pur voyage initiatique dans un monde de fantasy, servi par un dessin à l’avenant, on aime ou on déteste.
Les Filles au Chocolat : Cœur Cerise
Cherry part vivre avec son père chez la nouvelle copine de celui-ci. Et ses quatre filles. Entre besoin d’appartenance et émois amoureux, elle tente de trouver sa place dans cette famille recomposée. Bluette pour pré-adolescente, ce titre revendique son appartenance au genre et propose une histoire justement adaptée à son public. Le scénario, tout comme les dessins, raviront les fans de Violetta.
Un jeune garçon qui se découvre des pouvoirs plutôt étranges et qui voit aussi que son entourage n’est pas vraiment celui qu’il pense! De gros animaux, du kung-fu! C’est une B.D Franco-Belge, mais les dessins sont assez orientés manga et de nombreux codes tirés du comics sont utilisés. À la lecture de ce Tome 1, on trouve une ressemblance avec l’univers Ultimate de Spider-Man! C’est frais, rempli d’action et plutôt bien mis en place! Une bonne surprise!
Et voilà pour la liste presque exhaustive de ces 48H BD 2017, à laquelle il manque l’album La Guerre des Lulus : 1914*. On y trouve du bon comme du moins bon, pour tous les âges et tous les goûts. Et cette année, les titres ont été plus faciles à trouver, parfois même après les dates de l’opération. Le rendez-vous est déjà pris pour l’édition 2018!
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