Vestron Special Week – Kiss Army of Darkness
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Vestron Special Week – Kiss Army of Darkness

Après leur rencontre avec Vampirella, Vestron nous propose une nouvelle aventure du groupe de rock Kiss, qui sera, cette fois, opposé à l’armée des ténèbres dans Kiss/Army of Darkness. Branchez les guitares, j’accorde ma basse et je sors mon Necronomicon.

En 1979, Kiss est en plein Dynasty Tour, connu aussi comme Le Retour de Kiss. À la fin du concert, les disciples du Destroyer, un culte sataniste, les affrontent sur scène. Bien que les super pouvoirs de Kiss aient été rechargés par l’énergie issue de leur concert, les disciples ont une nouvelle arme : le Necronomicon! Le groupe de rock se retrouve ainsi aspiré par un vortex et renvoyé au moyen-âge, en pleine ère des cadavéreux.

Du coup, Ash ne verra jamais son groupe préféré en concert, n’ira jamais dans une certaine cabane dans les bois, ne deviendra jamais l’élu. Enfin, sauf si le destin, une descendante des érudits ayant étudié le livre des morts et Mister Blackwell, le chef du culte, le renvoient également au moyen-âge. Là, il va rencontrer ses idoles et les aider à réunir la Kiss Army pour retrouver leurs pouvoirs.

Chad Bowers et Chris Sims nous servent un scénario totalement tiré par les cheveux, mêlant magie noire, voyage dans le temps et absurde. Un vrai scénario d’Evil Dead, quoi! Objectivement parlant, c’est quand même assez light et, surtout, un prétexte pour relier les univers de Kiss et de la franchise de Sam Raimi. Subjectivement, c’est ce qu’on attend d’un comics Evil Dead : de l’absurde, du dégommage de cadavéreux et un Ash couard et suffisant au possible ne pensant qu’à trousser tous les jupons qu’il croise.

Concernant l’utilisation de Kiss, l’explication de leurs “pouvoirs”, leur implication dans la lutte contre la secte du Destroyer et leur consistance en tant que personnages de comic book, sont cohérents. Des explications complémentaires auraient été les bienvenues, pourquoi pas en pré ou post-face, concernant l’historique de leurs apparitions en comics et, surtout, leurs capacités et leur univers propre. Néanmoins, le scénario se suffit à lui-même et permet d’appréhender les musiciens, en tant que personnages, sans difficultés.

Les dessins de Ruairi Coleman ont la vraie touche comics qu’on attend. Un peu d’exagération dans les physiques et les expressions, du dynamisme dans les scènes d’action et une mise en page alignant les cases à cent à l’heure. Du coup, la lecture se fait également assez rapidement, mais ça suit le tempo d’une chanson rock! Les couleurs de Timothy Brown permettent également de donner de la consistance aux planches, soulignant les maquillages de membres de Kiss (et de Ash).

Cette série aurait du s’appeler Army of Darkness/Kiss, tellement on est immergé dans l’univers Evil Dead. Ash reste fidèle à lui-même et les Kiss s’intègrent bien dans cet univers en tant que guest stars. Du coup, les fans d’Army of Darkness, comme ceux de Kiss, trouveront leur bonheur à la lecture.


  • Titre: Kiss Army of Darkness
  • Album: 128 pages
  • Editeur : Vestron (24 mai 2019)
  • Collection : Kiss
  • Langue : Français
  • ISBN-13: 979-10-95656-13-5
  • Prix : 16,95€

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