The nice house on the lake
Vous vous souvenez, la bande de potes qui se retrouve pour passer un weekend dans une villa de rêve et qui vont finalement vivre l’enfer dans ladite villa ?
Et bien les voilà de retour ! Enfin eux n’ont pas bougé, l’enfer est toujours sur Terre et on prend la suite directe du tome 1, alors si vous n’avez pas lu la première partie, attention à vous, ça va spoiler !
Annoncé en deux tomes, on est donc censé être ici sur la conclusion de ce récit, et bien je vais calmer vos ardeurs assez rapidement, on est surtout ici à la fin du cycle un !
Imagine, c’est comme si tu vas manger les frites maison de mamie et que t’as les frites maison de papi, c’est des frites, mais pas pareil, ben là c’est pareil !
Je vous laisse vous faire votre avis, mais je vais vous exposer le mien. On a la suite directe du tome 1, jusque-là ça va, on retrouve donc nos protagonistes mis devant le fait accompli que c’est la fin du monde et qu’ils sont bloqués ici après une sélection effectuée par Walter. Chacun y va de son avis, de ses idées pour trouver un moyen de mettre fin à tout ça et de revenir comme avant. James Tynion IV, toujours aussi malin, complexifie son intrigue à de nombreux niveaux, avec parfois quelques intrigues absolument sans enjeux, mais qui viennent juste embrouiller notre perception. Alors pour le coup ça marche, encore plus avec Walter qui est cet extraterrestre plutôt flou, en mode nuage vaporeux, on peut se dire il joue avec les mots et les personnages donc ça passe sans trop de soucis. Mais parfois, ça alourdit le récit de manière non essentielle, sachant que ce tome est censé conclure le titre. Plus on lit plus les pages passent et moins les intrigues sont résolues. Quant à la fin ! On reste vraiment sur sa faim parce que trop de questions sont sans réponse, malgré toutes celles qui en trouvent, il y en a de nouvelles, certaines que nous sommes amenés à nous poser hors récit nous en tant que lecteur et dont nous n’aurons sans doute pas les réponses, mais qui existent.
Je vais un peu spoiler, mais la partie gestion de la vie des humains de la villa, réglable avec des potards comme un DJ est super maline, sauf que c’est utilisé de manière à conclure un poil trop vite, ça m’a tellement frustré !
Tout comme la phrase de conclusion, la fin du cycle 1 avec cette personne qui surplombe la villa, surtout en sachant ce qui lui est arrivé, c’est très frustrant !
Raaagghhh, la frustration est immense, mais pourtant j’ai adoré ce tome deux, même si on a l’impression que non, je veux la suite extrêmement vite. Alvaro Martinez Bueno, qui est au dessin livre des planches encore plus folles qui aident encore plus à l’immersion de cet univers, et c’est en partie dû à la symbiose des deux créateurs que le titre fonctionne si bien sur moi. Je suis frustré, j’en veux plus, vite, je veux des réponses, je veux savoir pourquoi, je veux savoir comment, combien, je veux savoir tel un enfant capricieux !
Malgré ma déception de cette conclusion ouverte, c’est un titre totalement atypique qui mérite vraiment sa chance et j’espère que DC validera un second cycle rapidement parce qu’il ne faut pas nous laisser comme ça, c’est pas humain…
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