Terres d’ogon – Tome 1
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Terres d’ogon – Tome 1

Terres d’ogon

Bienvenue dans le Monde d’Aquilon ! Les Terres d’Arran n’ont pas livré tous leurs mystères qu’un nouveau continent apparaît : les Terres d’Ogon. Dans ces nouvelles contrées, nous allons pouvoir suivre de nouvelles aventures.

Alors qu’une famille issue de la tribu Kulu campe tranquillement dans la neige, ses membres sont pris à partie par un groupe de guerriers Tog, sortes de gorilles géants. Pour s’amuser, Aggor, chef du groupe et fils du roi, décide de décimer à lui seul la famille en entier. Seuls survivent le dernier né, à peine un nourrisson et Ubu, une dizaine d’années, qui parvient à échapper à la rage du guerrier Tog. Dévasté par la perte de sa famille et contre toute attente, il réussit à atteindre le lointain volcan de Karakenn, pour demander leur aide aux Zul-Kassaï, elfes rouges considérés par son peuple comme des Dieux. Mais si le conseil des sages décide que le massacre d’une famille n’est pas une raison de déclencher une guerre, certains guerriers Zul-Kassaï ne l’entendent pas ainsi et prennent sur eux de faire respecter la justice en s’opposant à Aggor et aux Togs.

Jean-Luc Istin, après avoir développé son univers des Terres d’Arran, ne s’arrête pas en si bon chemin et nous propose un tout nouveau continent africanisant à explorer. Pour ce faire, il s’inspire de la fantasy classique en y ajoutant une pointe de folklore africain. Et commencer par une tribu de gorilles brutaux, conquérants et enfermés dans leurs traditions guerrières faisait sens, même si ça reste un peu cliché. On ne peut pas s’empêcher de penser à Gorilla Grodd et sa tribu. Néanmoins, dans le développement de son histoire, il s’éloigne un peu des sentiers battus de la fantasy pour s’accrocher à son idée d’hommage au continent africain et à ses peuples. De mon point de vue européen biberonné à Tarzan ou Zembla, la démarche est respectueuse et me semble documentée. Surtout, on s’éloigne de pas mal de stéréotypes qui auraient pu s’avérer préjudiciables dans l’exercice. Finalement, la caractérisation d’Ubu se rapproche plus d’un petit homme que d’un sale gosse insupportable (sauf sur la fin. Mais pourquoi??).

Le dessin reste dans la lignée de ce qu’on a vu sur les séries des Terres d’Arran, Istin s’adjoignant le talent de Kyko Duarte, déjà vu, entre autres, sur plusieurs Tomes des Terres d’Arran. Il nous propose des dessins assez somptueux dans sa description des jungles d’Ogon, notamment de la cité des Torg. Il s’en sort aussi pas mal dans les séquences de combat, là encore dans sa description et mise en page des Togs, qui dégagent une véritable puissance brute.

Alors, ce nouveau continent ? Intéressant. Ce premier Tome permet de partir sur de nouvelles bases, sans jamais renier ce qui a été fait auparavant. Les fidèles des Terres d’Arran suivront le rythme sans difficultés. Pour les autres, c’est une occasion de découvrir ce nouveau Monde d’Aquilon.


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