Rien ne sert de m’aimer
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Rien ne sert de m’aimer

Rien ne sert de m’aimer

« – C’est comme si j’avais laissé un morceau de moi quelque part… mais il n’y a pas de cassure, tout s’est effrité peu à peu.

[…]

– Qui comprend ce qui nous retient ou ce qui nous pousse à la fissure ?»

Rien ne sert de m’aimer chez la boîte à bulles

Le dessin sur la couverture et le titre m’ont semblé explicite sur la thématique de cette bd, avec l’envie de m’y plonger sans attente particulière.

Jean-Christophe Morandeau nous parle avant tout d’amour, entre 2 personnes, la famille ou encore avec l’amitié. Il tisse son récit autour de Elsa qu’on sent forte et pourtant si fébrile. On vit sa tourmente pas à pas avec un traumatisme palpable mais mystérieux.

Déroutée une bonne partie de la lecture par la narration particulière où des flash-back et des ellipses s’invitent dans le présent. Une construction qui m’a questionnée et pourtant le destin d’Elsa a titillé ma curiosité jusqu’à ce que la lumière éclate et que l’ombre ne s’efface.

J’avais déjà croisé le crayon singulier de l’auteur dans “La maison des blés”, tout comme la narration, il a provoqué différentes sensations, entre douces esquisses et brouillon obscur, la séduction opère entre 2 tempos, et finalement c’est tout le charme de ce travail à l’encre de Chine.

Un fil pas si explicite que ça, qui m’a bien surprise par une psychologie troublante et intrigante.

Parfois les cauchemars qui nous hantent et guident nos choix ne sont pas que fantasme… affronter le passé est peut-être la clé de la liberté.

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