Judge Dredd T01
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Judge Dredd T01

C’est encore une fois de Dredd que nous allons parler aujourd’hui. Après la collection proposée par Delirium, c’est au tour des Éditions Réflexions de nous proposer cette fois la version IDW du plus inflexible de tous les Juges.

À Mega City One, on ne badine pas avec la loi. Pour la faire respecter, on peut toujours compter sur les Juges. Mais dans une mégalopole de plusieurs centaines de millions d’habitants, il n’y a pas que des êtres humains. De nombreuses tâches sont accomplies par les droïdes ; ce sont eux qui font tourner la ville et ses infrastructures. Mais que se passe-t-il lorsque les robots pètent les plombs? Et surtout, comment vont faire les Juges pour appliquer une sentence à des droïdes? Rajoutez par-dessus ça des pilules de mémoire, des clones et des gros sous, et Dredd va devoir sortir son lawgiver en mode turbo-sulfateuse [avec la voix de Stallone, ça le fait!].

Avec un découpage en petits chapitres à la mode 2000 AD, Duane Swiercznski nous propose un volume adapté au marché Américain sans jamais renier ses origines Britanniques. Si le propos et la violence ne sont pas aussi poussés, l’essence du Juge est bel et bien présente. La loi, tout comme Dredd, est inflexible et s’applique, quel que soit le “perp” qui la bafoue. Pas, ou peu, de grande réflexion idéologique dans ce Tome, plutôt étudié pour mettre en place tout un univers et bien définir les règles s’appliquant à cet univers. La révolte des droïdes servant de toile de fond semble s’effacer dans la seconde partie du volume sans être résolue au profit d’une affaire de trafic d’ADN et de clones. À voir sur le long terme si le scénario reviendra dessus dans les Tomes suivants.


Niveau dessin, outre Nelson Daniel, ce sont plusieurs artistes qui se succèdent tout à tour pour illustrer les différents chapitres : Brendan McCarthy, Inaki Miranda, Langdon Foss et Paul Gulacy. Malgré cette accumulation de dessinateurs, la lecture se fait bien, chacun s’appropriant l’univers de Dredd de sa propre façon, mais toujours de manière similaire. Du coup, cette direction artistique cohérente permet de ne pas perdre le lecteur, malgré le format volume regroupant les quatre premiers numéros de la série régulière.

Les Éditions Réflexions nous proposent ce Tome un dans un format qui s’adapte bien à Judge Dredd. Avec six volumes prévus, pour l’instant, on va pouvoir profiter de Dredd sur le long terme.

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