James Bond – Casino Royale
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James Bond – Casino Royale

James Bond – Casino Royale

Vous avez vu le film Casino Royale? Ça dépote, hein? Daniel Craig assure en James Bond. Eh bien, après le film, voici le comic. Mais pas l’adaptation du film, non, l’adaptation du livre, du premier de toute la série des James Bond.

007 est envoyé en mission en France, à Royale-les-Eaux, pour participer à un tournoi de baccarat. Sa gracieuse Majesté aurait à ce point besoin d’argent? Que nenni! Bond doit battre à plate-couture Le Chiffre, un agent du Smersh (les services secrets-secrets russes), pour éviter qu’il ne s’en mette plein les poches et récupère l’argent que lui avait confié la Russie soviétique. Dans cette partie endiablée qui va s’engager, Bond sera assisté par toute une équipe, comprenant un agent français, un agent de la CIA et l’inévitable James Bond Girl. Mais plus que du talent, Bond aura besoin de chance, de beaucoup de chance pour s’en sortir.

Van Jensen a pris le parti de coller au livre de Ian Fleming pour ce roman graphique. Pour preuve, on y retrouve même des morceaux de dialogues tirés des pages du roman. Et pour être fidèle, il est fidèle. James Bond n’est pas encore paré de toute la maestria et tout le folklore qui l’entourent actuellement. Et ce n’est pas non plus un bourrin, comme on a pu le voir dans d’autres adaptations de la saga ou BD orig

inales. C’est un homme sûr de lui, calculateur, mais à l’écoute de ses émotions. En cela, c’est dans son comportement avec Vesper que la différence se fait sentir. Plutôt que de ne passer à la mettre dans son lit, il laisse plutôt ses sentiments prendre le dessus. Attention, cependant, ce n’est pas un livre de la collection Harlequin non plus. Ça défouraille et ça explose (un peu). Mais ça risque de vous surprendre si vous ne connaissez Bond que par le biais du cinéma.

Ce volume est mis en images par Denis Calero, qui nous propose une mise en pages assez linéaire, proche de l’état d’esprit de 007. Pas de fioritures dans le dessin (ni la colorisation de Chris O’Halloran). On reste dans du sérieux, avec des traits assez durs, un encrage acéré et une colo plutôt froide. Un peu comme si on faisait réaliser un Bond par un réalisateur d’arts & essais. Ce n’est pas moche, mais ça n’emporte pas mon suffrage, même si le ton est résolument sombre.

Si vous aimez le Bond flamboyant du ciné, vous risquez d’être décontenancé par ce volume. Par contre, si vous connaissez l’œuvre de Fleming, vous retrouverez l’essence de James Bond et entrerez de plain-pied dans le monde des espions.


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