Harbinger
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Harbinger

harb01Lors de sa précédente parution chez Panini, j’avais fait l’impasse sur Harbinger. Je ne sais pas pourquoi, mais le visuel de la couverture du numéro 1 ne m’inspirait pas. Du coup, avec l’offre Bliss, j’ai tenté l’expérience des 3 Tomes en numérique, plus Harbinger Wars. La totale!

Alors Harbinger, ça cause de quoi? D’un groupe de héros aux pouvoirs émergeants, bien décidés à s’aider les uns les autres pour échapper aux factions opposées qui veulent s’approprier leurs vies afin de les utiliser comme armes… Eh oui, encore! C’est du vu, lu et relu. On prend un brin de X-Men, on saupoudre d’un zeste de Gen13, on rajoute du FF, et on mélange dans un grand shaker Wildstorm. Sur le principe, on n’est pas loin de la série The Troop dont je vous parlerai bientôt. Et la mayonnaise prend!

 

Le héros, Peter Stancheck, possède de grands pouvoirs en tant que psiotique activé, pouvoirs allant de la télépathie à la télékinésie et projection d’énergie. Grosso modo, le mec qui peut tout faire. Là où le scénariste Joshua Dysart a bien joué, c’est qu’il en a fait un camé, accro aux anti-psychotiques qui mettent ses pouvoirs en sourdine. Convoité par un Professeur X aux harbinger_warsméthodes Magnétosiennes (Toyo Harada, puissant psionique également), et un SHIELD aux méthodes se rapprochant de celles de l’Hydra (le Projet Rising Spirit), Peter va rechercher d’autres comme lui afin d’activer leurs capacités latentes de façon à se protéger plus efficacement. Là encore il y a un parallèle avec les X-Men, Peter recherchant en priorité les plus nuls, les losers listés par Harada. Ceux qui ont le moins de chances de survivre à l’activation. Car cette activation ne se fait pas en respirant un petit gaz vert [effacer l’image que j’ai en tête], mais plutôt de façon douloureuse, par le biais de la torture, ou du moins sous réserve de souffrances horribles. Quand on n’en meurt pas.

 

 

harb02Pour les lecteurs de Bloodshot [Tome 4 excellemment chroniqué ici même], tous ces noms ne sont pas inconnus. Effectivement, les tenants, les aboutissants et les protagonistes sont quasiment les mêmes. Les deux titres se télescopent d’ailleurs dans le volume Harbinger Wars, contenant les quatre numéros de la série crossover. Si vous lisez Harbinger et Bloodshot, ce volume est tout à fait dispensable. Pour les autres, l’éditeur nous informe qu’il est possible de le lire indépendamment. C’est vrai. Mais vous risquez de louper des trucs.

Je parlerai rapidement du dessin, vu la multitude d’artistes ayant œuvré sur la série, parmi lesquels de grands noms comme Barry Kitson, Pere Perez ou Trevor Hairsine. Malgré ces dessinateurs interchangeables, l’unité de style est respectée et ça ne nuit pas à la continuité de l’histoire.

 

Pour finir, plus que Peter ou ses autres compagnons, la psiotique qui tire son épingle du jeu c’est Faith. Une geek boulotte qui voit son rêve d’acquérir des pouvoirs exaucé et qui amène un vent de 05-12fraîcheur et d’innocence à ce titre, plutôt sombre et tourmenté. Valiant ne s’y est pas trompé et lui a offert une mini série, suivie très bientôt d’une série régulière. On espère la voir arriver bientôt chez Bliss.

En conclusion, ce titre se laisse lire sur les deux premiers volumes et on se prend au jeu de la lutte du héros contre une corporation privée et le gouvernement. Le Tome trois, lié à Harbinger Wars, est, pour moi, un peu en-dessous. Et pourtant, je suis lecteur de la série Bloodshot. Si vous êtes dubitatifs, tentez l’aventure en numérique. Pour un premier volume à 0,99€, ça ne vaut pas le coup de se priver.

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