Goners
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Goners

9782344011973-LPour ceux qui ont aimé la bravoure et les liens familiaux de The Incredibles, la gouaille de Supernatural et l’esprit vif des Goonies, Goners est fait pour vous !

Goners, c’est une aventure d’horreur familiale avec du bon gros monstre, des démons, et du mystique. Bourré de références envers de nombreux films et livres, il n’en reste pas moins qu’un récit rythmé et Punchy. L’histoire commence avec une tragédie, durant laquelle on nous présente à Raleigh et Evelyn Latimer, en train de latter des bestiaux. Leurs enfants, Zoe et Josiah, regardent leurs exploits, qui sont retransmis en direct à la télévision, quand soudain, c’est le drame ! En l’espace d’un instant tout s’effondre et le duo frère-sœur se fait attaquer par une jolie compagnie de démons. Mais heureusement pour eux, Françis (non pas celui de Deadpool, celui-là est un peu plus badass quand même) leur sauve la vie. S’en suit tout un récit palpitant, très dynamique, qui m’a vraiment plu. J’ai beaucoup aimé les différents points de vue présents tout au long du récit,  qui alterne entre flashback et point de vue de divers personnages, ce qui nous fait faire plus ample connaissance avec la famille Latimer, ainsi que tous ses secrets !goners

Coté graphique c’est, je pense, le parti qui m’a le plus convaincu, d’un style plutôt dynamique, qui m’a  fait penser à du Ramos, voire du Bachalo par moments. C’est coloré, vif, dynamique et les rendus sont très originaux : c’est donné un côté coloré à ce récit horrifique, et j’ai adoré ça ! Par moments, j’ai également trouvé que certains détails des visages avaient des connotations très « manga ». En tout cas, le style de Jorge Corona s’accorde parfaitement avec le récit rythmé que nous propose Jacob Semahn ! Il n’en fallait pas plus pour m’embarquer dans cette histoire fantastique.

 

4.5-Goners2Colors6Un point qui m’a particulièrement marqué, c’est l’importance des médias, qui à mon sens est le reflet de ce que l’on vit au quotidien avec les chaînes d’infos 24/7, qui feraient tout pour avoir le scoop avant tout le monde, au détriment de toute moralité ! L’exemple le plus frappant se situe dès le début du récit, où on assiste à un drame, et les médias minimisent ça en faisant un focus sur d’autres choses totalement inutiles. Mais j’ai trouvé ce point de vue intéressant malgré tout, car il est plutôt bien exploité. Si je pousse un peu le vice, je dirais que l’auteur fait de la vie des Latimer une télé-réalité !

Dans l’ensemble, c’est pour moi une lecture passionnante et bourrée d’action. Les personnages sont bien pensés, les monstres originaux, et la représentation artistique des monstres retransmet tout le côté folklorique comme j’aime me l’imaginer. Les questions posées mettent en avant certains caractères plus que d’autres, mais vous ne pouvez pas y répondre en cours de lecture, ce qui à mon sens laisse un goût de « mais où on va ??? ». J’attends donc vivement de lire la suite pour en savoir plus !

Mais ça fait le job, c’est une bonne lecture, et j’ai passé un bon moment. Je n’en demande pas plus !

One thought on “Goners

  1. Merci pour cette chronique, ça donne vraiment envie de découvrir ce titre, et les quelques planches me font bien saliver!!! Du monstre du monstre!! J’espère lire bientôt “The goners” en tout cas^^

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