Diana, Princesse des Amazones – Tome 1
3 mins read

Diana, Princesse des Amazones – Tome 1

Diana, Princesse des Amazones – Tome 1

“Moi, quand ze serai grande, ze serai la plus princesse de toutes les princesses.”

Oui, c’est ce qu’on pourrait penser en lisant que nous allions chroniquer le titre Diana, Princesse des Amazones. Après tout, on est chez Urban Kids. Mais du haut de mon grand âge canonique, qu’est-ce que je vais bien pouvoir dire là-dessus?

Il faut dire que c’est compliqué pour la petite Diana [10 ans? Dans ces eaux-là]. Elle est la seule enfant des iles du paradis et ce n’est pas toujours évident pour elle. Trop jeune pour certaines activités d’amazones, trop vieille pour les jeux d’enfants, elle a du mal à trouver sa place. Surtout que sa mère, la Reine Hippolyte, n’a plus vraiment le temps de s’occuper de cette pré-ado.

Faute d’Instagram, Tik Tok et consorts, que va bien pouvoir faire la petite Diana? Eh bien, se façonner une amie à partir d’argile magique, pardi! Une fois que sa copine Mona a pris vie, Diana se laisse bien facilement embringuer dans un florilège de bêtises, toutes plus facétieuses les unes que les autres.

Shannon et Dean Hale nous proposent une histoire clairement ciblée pré-ados. Voire, petite fille. Enfin, pour les gamines du même âge que l’héroïne, quoi, voire un peu plus jeune. On oscille, dans cette série, entre le conte de fées et la fable de La Fontaine. Diana est une ingénue candide, qui se laisse facilement berner et entrainer par Mona, sans jamais voir sa nature trompeuse [bah, oui. Vous ne vous attendiez pas à une histoire aussi nunuche que le résumé le laisse supposer, quand même?].

On reste donc dans une caractérisation assez simple et des rebondissements que l’adulte verra arriver à des kilomètres. Néanmoins, pour le public cible, les rebondissements sont nombreux, plutôt bien amenés, et la morale est sauve.

Au dessin, le trait de Victoria Ying, colorisé par Lark Pien, se prête bien à l’histoire. Tout y est simple, coloré, sans grande folie dans la mise en page. Là encore, le titre est ciblé jeune public, avec des grandes cases bien lisibles et pastel, de façon à ne pas perdre l’attention de la lectrice.

À déconseiller si vous avez plus de 12 ans, ce Diana, Princesse des amazones est pourtant le cadeau parfait pour une fillette que l’on voudrait initier aux comics. Avec un personnage iconique, des valeurs fortes et une morale à toute épreuve, c’est clairement le titre à conseiller pour l’offrir à votre petite nièce.

NB : la notation ci-dessous correspond à des critères adultes. Laissez les enfants juger.


 

  • Titre:Diana, Princesse des Amazones
  • Broché : 176 pages
  • Editeur : Urban Comics
  • Collection : Urban Kids
  • Langue : Français
  • ISBN-13 : 9791026818274
  • Prix : 10€

[skillwrapper type=”bar”]
[skill title_background=”#6adcfa” bar_foreground=”#6adcfa” bar_background=”#eeeeee” percent=”50″ title=”HISTOIRE”]
[skill title_background=”#6adcfa” bar_foreground=”#6adcfa” bar_background=”#eeeeee” percent=”55″ title=”DESSIN”]
[skill title_background=”#6adcfa” bar_foreground=”#6adcfa” bar_background=”#eeeeee” percent=”65″ title=”COLORISATION”]
[skill title_background=”#6adcfa” bar_foreground=”#6adcfa” bar_background=”#eeeeee” percent=”60″ title=”CARACTÉRISATION”]
[skill title_background=”#6adcfa” bar_foreground=”#6adcfa” bar_background=”#eeeeee” percent=”50″ title=”AMBIANCE GLOBALE”]
[/skillwrapper]

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.