Deadpool – La Collection qui Tue (tomes 36 et 37)
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Deadpool – La Collection qui Tue (tomes 36 et 37)

        Deadpool – La Collection qui Tue (tomes 36 et 37)

Bonjour et bienvenue à tous ! Cette semaine, on repart voir la collection Hachette Deadpool – La Collection qui Tue, avec le dix-huitième envoi contenant les tomes 36 et 37 de la collection !

         Vous connaissez la routine, parlons tout d’abord du premier ouvrage. Celui-ci, intitulé Les Péchés du Passé, comprend les quatre chapitres de la première série de Deadpool (plus communément appelé Deadpool (vol. 1)), accompagné d’un petit chapitre de Wolverine, ainsi que trois chapitres de Secret Defenders dans lequel Deadpool vient remplir les rangs de l’équipe aux côtés du Dr Druid, de Luke Cage et Shadowoman !

         L’intrigue de Deadpool (vol. 1) de Mark Waid voit Wade Wilson devenir la cible d’un de ses anciens ennemis : Black Tom Cassidy. Ce dernier est touché par un mal étrange que seules les cellules de Deadpool pourraient soigner. Le Mercenaire Disert se retrouve donc coincé au beau milieu d’une affaire qui lui fera croiser la route du Fléau, du Hurleur et de sa fille Banshee ou encore du docteur Killebrew. Le récit est vraiment très bon et très bien rythmé, accompagné par des dessins plutôt datés, mais assez agréables pour en apprécier la lecture.

         Ce qui n’est pas forcément le cas des trois chapitres de The Secret Defenders ! Alors que le Docteur Strange laisse sa place au Docteur Druid à la tête de sa célèbre équipe, ce dernier se voit forcer de former une équipe avec sa petite amie Shadowoman, le héros à louer Luke Cage et le mercenaire Deadpool. Sa mission : empêcher une méchante sorcière de récupérer tous les fragments de la Gemme de Moebius, détruites il y a longtemps par Agamotto lui-même. Le scénario est long et fastidieux, aurait pu être raconté en bien moins de temps et semble être étiré artificiellement. Quant aux illustrations, deux chapitres sur trois sont réalisés par Jerry Decaire et sont réellement atroces, principalement à cause de proportions improbables et de scènes illisibles ; le chapitre restant, quant à lui, est un réalisé par Bill Wylie et est un brin meilleur, devenant suffisamment agréable sans être pour autant splendide.

         Enfin, le tome se termine par le chapitre 88 de Wolverine qui présente la première des nombreuses querelles entre les deux anciens pensionnaires de l’Arme X. On y retrouve aussi un triangle amoureux entre Kane, Vanessa et Wade. L’épisode est vraiment sympathique et assez dynamique et nous permet d’en apprendre un peu plus sur le passé du Mercenaire Disert.

         Le second volume de cet envoi, Chapitre X, contenant notamment la suite de la série Deadpool (vol. 2) où Joe Kelly laisse sa place à Christopher Priest.

         Moi qui n’aime pas du tout cette série que je trouve complètement confuse, ainsi que trop longue et trop lente pour ce qu’elle raconte réellement ; force est de constater qu’ici, Christopher Priest nous présente un récit un peu plus intéressant et qui, malgré des explications sur le passé de Deadpool (pour les nouveaux lecteurs qui prendraient l’histoire en cours de route), a réussi à me tenir en haleine tout du long. Deadpool se récit ici coincé dans une cuve aux côtés de la Mort. Peu à peu, l’intrigue va alors nous faire rencontrer Loki et Thor, jusqu’à nous présenter un Wade assez digne pour porter le marteau de Thor, le transformant en une sorte de « Beta Ray Wade ».

         Les dessins d’un tout jeune Paco Diaz sont vraiment bons et accompagnent à merveille ce premier récit de Priest sur Deadpool. On notera par ailleurs que c’est la première fois que Deadpool brise le quatrième mur et parle du « scénariste ».

         Le tome nous propose aussi les récits Deadpool Team-Up et Baby’s First Deadpool. Le premier nous présente un affrontement entre Wade Wilson et un tout petit clone (une sorte de mini-moi à lui). L’intrigue nous en apprend plus sur le passé du mercenaire (qui aurait eu une histoire au Japon, ce qui n’est pas sans rappeler un autre personnage avec un pouvoir de régénération cellulaire). Néanmoins, j’ai personnellement trouvé le récit un peu longuet même si il n’est pas totalement sans intérêt.

         Le second récit, quant à lui, est une sorte de livre pour enfants, avec Deadpool comme personnage principal, ce qui implique donc des morales douteuses dans des histoires qui n’ont de mignons que leurs apparences. Il nous propose des dessins vraiment magnifiques et quelques blagues bien inspirées. Qui plus est, sa forme assez particulière le rend vraiment très intéressant.

         Bref, pour synthétiser, c’est un assez bon envoi, nous proposant deux tomes présentant des récits en dents-de-scie. On n’a ici à la fois de très bons épisodes, mélangés dans des ouvrages hétéroclites avec des épisodes bien moins intéressants et bien plus désagréables à lire.

         Sur ce, à la semaine prochaine pour une nouvelle review !


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