Deadpool – la Collection qui Tue (tomes 30-31)
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Deadpool – la Collection qui Tue (tomes 30-31)

Deadpool – la Collection qui Tue 

Bonjour et bienvenue à tous ! Cette semaine, on repart voir la collection Hachette Deadpool – La Collection qui Tue, avec le quinzième envoi contenant les tomes 30 et 31 de la collection !

         Comme toujours, commençons tout de suite dans l’ordre avec le premier tome de cet envoi. Celui-ci, intitulé Légendes Urbaines, comprend les chapitres 25 à 29 de Cable & Deadpool, soit la suite du tome 24 de la collection ! Ce volume est assez particulier car il ne met pas du tout en avant le Mercenaire Disert et est vraiment très centré sur Cable, son plan à long terme et ses relations à d’autres personnages.

         Dans le premier chapitre, on commence par visiter Providence des yeux de nul autre que Captain America, en mission d’espionnage pour le compte du S.H.I.E.L.D. Le super-héros se rend d’ailleurs compte que finalement, les intentions de Cable ne sont pas si malveillantes que ne veut le croire Nick Fury. Puis, on enchaîne dans les deux chapitres suivants sur un court récit qui nous permet d’en apprendre davantage sur le passé de Cable et sur le long combat qu’il a mené contre Apocalypse (ici présenté en couverture derrière Cable et Deadpool). Enfin, durant les deux derniers chapitres, nous suivons Domino, l’ancienne partenaire du soldat mutant, pendant que ce dernier mène une révolution au Rumekistan, un pays fictif d’Europe de l’Est, dirigé d’une main de fer par Flag-Smasher.

         Au dessin, après le départ de Patrick Zircher (qui reste tout de même l’auteur des couvertures), la transition se fait assez bien et on ne sent pas vraiment de gros changements, malgré les divers artistes qui s’enchaînent dans ces cinq chapitres (Lan Medina pour les trois premiers, puis Reilly Brown et enfin Ron Lim, respectivement accompagnés à l’encrage par Ed Tadeo, Jeremy Freeman et Pat Davidson). Cela dit, il est fort possible que l’homogénéité de l’album soit principalement apportée par les couleurs de Gotham Studios, qui se charge de coloriser les cinq chapitres.

         Quoi qu’il en soit, il s’agit là d’un excellent récit, qui nous présente plus en détail Cable (un peu au détriment de Deadpool, qui est quand même assez présent pour justifier son nom dans le titre de la série), tout ça au travers des yeux d’autres personnages, rendant le tout assez touchant. Les quelques passages de Deadpool apportent une dose d’humour assez bienvenue dans un tome finalement assez sombre, au travers notamment de quelques références, même si c’est sans conteste le second tome de cet envoi qui en compte le plus.

La transition est donc toute faite pour vous parler de ce dernier, Deadpool Corps : A-Pool-Calypse Now, qui, non content d’être déjà blindés de références à des séries et des films de SF ou non, se permet aussi d’en caser une dans son titre. Ce tome est la suite directe du Prélude à Deadpool Corps (reçu dans le précédent envoi) écrit par Victor Gischler, qui reprend ici le scénario de la série.

         Après avoir été testé par le Grand Maître et le Contemplateur, le Deadpool Corps est prêt à se lancer dans sa véritable mission : arrêter l’Esprit de l’univers, un ennemi qui voyage dans l’espace afin de dévorer les consciences des êtres vivants qui peuplent notre univers, les transformant en conscience collective (ce qui n’est pas sans rappeler le collectif Borg de Star Trek, comme l’affirme Deadpool lui-même dans le tome). Cependant, dans leur longue mission pour affronter ce terrible mal, les membres de l’équipe vont être régulièrement stoppé par divers empêcheurs de tourner en rond, à commencer par Tryco Slatterus, alias le Champion. Ce dernier n’apprécie pas ne pas avoir été pris en compte par le Contemplateur pour choisir qui affrontera l’Esprit de l’univers et souhaite alors prouver sa valeur en annihilant les cinq différents Deadpool. Malheureusement, le Mercenaire Disert et ses itérations venus d’autres univers ne sont pas vraiment des gens très honorables et savent se montrer fourbes quand il le faut. Grâce à leurs divers « talents », ils vont ainsi réussir à avancer contre l’adversité pour réaliser leur mission.

         Comme je vous le disais plus tôt, Gischler arrive bien à manier l’humour et les références vont bon train : que ce soit Star Wars, Star Trek, mais aussi Independance Day, les personnages ne se lassent pas de citer des films et des séries, pour faire avancer l’histoire, mettre au point des plans ou simplement faire remarquer une certaine ressemblance entre ce qu’il vive et ce qu’ils ont vu à la télévision. Le tome est donc réellement drôle, et l’histoire avance en partant toutefois dans tous les sens, mais comme on peut s’y attendre quand il s’agit d’une mission menée par cinq Deadpool différents ! Le tout fini sur un affrontement anti-climatique et un dernier chapitre permettant de comprendre ce qu’est devenu un personnage après toutes ses péripéties.

         Par ailleurs, le tome se termine par un petit bonus de huit pages (si je ne m’abuse, inédit en France), dans lequel Wade Wilson se confie à un psy sur ces problèmes récents. Bourré d’humour et d’action, c’est un véritable concentré de ce que peut nous proposer le mercenaire !

         Côté visuel, pour la plupart de l’ouvrage, c’est Rob Liefeld qui se charge des dessins et je dois admettre que je ne suis pas fan. Hormis quelques passages assez dynamiques, j’ai personnellement du mal avec les illustrations de ce tome, particulièrement à cause des disproportions improbables des personnages (particulièrement visibles sur les personnages féminins et sur Kidpool). Cela dit, il s’agit tout de même là aussi d’un excellent tome, amenant une relation très particulière entre tous les personnages et un « esprit d’équipe » des plus improbables. Les différents Deadpool ont tous leurs moments de gloire et une certaine forme d’évolution (même si pour ce dernier point, c’est principalement Lady Deadpool, Deadpool et Headpool qui y ont droit).

         En somme, vous l’aurez compris, c’est un superbe envoi et les deux tomes nous proposent une excellente lecture. L’un dans un style très calme et prenant, l’autre dans un registre plus orienté action et humour !

         Sur ce, à la semaine prochaine pour une nouvelle review !


 

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