Arrête de me chauffer Nagatoro
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Arrête de me chauffer Nagatoro

Arrête de me chauffer Nagatoro

Nagatoro

Avec un titre pareil, on pourrait s’attendre à du hentai. En effet, la Nagatoro de la couverture joue les allumeuses, prête à titiller les sens de l’otaku moyen.

Comme tout bon manga, l’action se déroule dans un lycée. On va suivre un lycéen timide, effacé, fan de manga qui, par mégarde, laisse échapper le manga qu’il dessine alors qu’il se trouve en étude. Un groupe de jeunes filles va s’en emparer pour se moquer de lui, puis lâcher l’affaire. Enfin, sauf une : Nagatoro. Elle va alors décider de faire du jeune homme, qu’on ne connaîtra que sous le sobriquet de Sempai, sa tête de turc. Et elle va le harceler, le piquer, le taquiner, le suivre et l’agacer.

Finalement, le mangaka, Nanashi, a pris pour héros un loser superbe, incapable de regarder, voire de parler à, une fille. Sa rencontre avec cette peste de Nagatoro ne va pas arranger les choses, du moins dans les premiers chapitres. Vous vous en doutez, c’est sur la relation entre les deux protagonistes principaux que tout va se jouer. Si Nagatoro sera une peste (quasi) du début à la fin, Sempai évoluera un peu et s’endurcira. Eh oui, shonen oblige, les épreuves forgent le caractère.

Si on tourne vite en rond dans le développement de l’histoire et les sales blagues de Nagatoro, on regrette néanmoins de ne pas en savoir plus sur les motivations de la jeune fille.

Côté dessin, on a droit à une production « rapide ». Nanashi doit être secondé par un studio, ce qui donne une impression de travail effectué à l’abattage. Ce n’est pas vilain, mais ça fait dessin de magazine à publication hebdomadaire. Le format court des chapitres renforce d’ailleurs cette impression.

Ni une grande histoire, ni une bouse infâme, Arrête de me Chauffer Nagatoro devrait trouver son public, ne serait-ce que par son côté fun et le caractère de son héroïne.

Tout comme Cyrille vous le disait on se faire rapidement un avis a bien ou a tort uniquement avec le titre, et globalement on a ce qu'on attend !

Moins intransigeant que Cyrille la chronique double Header va jouer son rôle à la perfection, car malgré le ressenti final sensiblement identique, probablement par le fait que le titre ne s'adresse pas du tout a moi, je sors très vite de ma lecture lorsqu’on se retrouve avec des livres qui nous offre trop de "cul" ou de "sang" ici aucun lien l'un avec l'autre, mais beaucoup beaucoup beaucoup trop d'allusion et de mise en situation plutôt embarrassante qui m'agasse, rajouter a ça, Nagatoro qui est, mais INSUPPORTABLE ! Que font les parents me diraient vous ! Ben je n’en sais rien, mais va falloir recadrer tout ça hein !

je ne vais pas repartir sur l'histoire Cyrille a très bien résumé, et la ou il trouve une faiblesse avec des chapitres courts je trouve que ça apporte un rythme qui fais resté sur le tome. Les dessins également, m'ont plutôt accroché même si Nagatoro est souvent dessinée avec une tête de psychopathes qui tends plus vers la tueuse en série que la perverse du coin, mais l'ensemble marche bien.

Globalement je n’ai pas passé un mauvais moment, mais le sujet et le caractère de nagatoro ne me fera pas recommander ce titre, je peux cependant comprendre l'intérêt que l'on peut y trouver.

Je vous recommanderai clairement Robot Sapiens sortie tout récemment et dont la chronique arrive très bientôt.

 


  • Titre: Arrête de me Chauffer Nagatoro Tome 1
  • Album : 190 pages
  • Éditeur : Noeve Grafx
  • Langue : Français
  • ISBN-13 : 2490676563
  • Prix : 7.95€

 

 

 

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