Welcome Back
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Welcome Back

welcome-back-1-incentive-cover-by-elsa-charretierLorsque Welcome Back a été annoncé, je l’ai directement mis sur ma liste de lecture. Le pitch fais plutôt kiffer : des êtres, non pas immortels mais capables de se réincarner et surtout de s’éveiller et se souvenir de leur vie antérieure. Bien évidement, qui dit plusieurs vies dit plusieurs emmerdes ! C’est normal !

On fait donc rapidement connaissance avec Mali, qui est un de ces êtres qui s’éveille et prend conscience de l’univers dans lequel elle vit, et surtout, qui prend simplement conscience qu’elle ne peut pas fuir son destin… Et pourtant…

Dès les premières pages Christopher Sebela nous met dans l’ambiance. Ça va vite, c’est joli, dynamique, on a de belles pages de cascades et acrobaties en tout genre, ça arrache, du moins ça m’accroche.

welcome-backOn voit Mali, qui tente de vivre une vie de jeune adulte tout ce qui a de plus normale, malgré un passif qui ne l’aide clairement pas, débarquer à Kansas City. Elle cherche du travail, vit en coloc’, tente de se construire, jusqu’au jour où toute change lorsqu’elle s’éveille et que les Sequels ne veuillent s’en prendre à elle. Très sincèrement, le concept est solide et ça change clairement des histoires d’immortels classiques.

welcomeback-001-b-jackpot-f176bOn ne va pas se mentir, graphiquement c’est beau. Pour son premier vrai job, Jonathan Brandon Sawyer nous sort le grand jeu et nous fait les yeux doux. C’est sombre, avec un ton délabré, parfois on pourrait imaginer un soupçon de Reservoir Dogs, franchement c’est top ! Et ça donne du crédit a l’histoire ! Enfin jusqu’au numéro 4 parce que, mi-série, le dessinateur change et là je peux clairement vous dire que ça a tout gâché ! La différence est flagrante, voire frappante, à tel point que j’ai mis plusieurs pages pour reconnaître Mali ! Et ça, c’est pour moi impensable,  ça m’a complètement sorti de l’histoire. J’ai du relire deux fois le numéro 5 pour me remettre dans « l’ambiance » et enfin apprécier la fin de l’histoire qui, je trouve, pâtit du dessin.

Le tout forme une série avec un énorme potentiel. La série aurait pu finir à la fin du numéro 4 sur l’avant dernière page, n’appelant pas forcement à une suite, et je vous l’aurais recommandée les yeux fermés ! La suite m’ayant graphiquement déçu, je ne peux pas vous dire d’éviter cette série, car nous avons tous des goûts différents. Mais c’est une série qui vaut quand même une bonne lecture, car la fin du premier arc ou du second arc est quand même loin d’être ce à quoi on s’attend a la lecture du titre !

 

 

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