Venom #Now
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Venom #Now

Avec le nouveau, nouveau, nouveau relaunch de chez Marvel, sobrement appelé Now ! 2016, revient un certain symbiote après ses aventures spatiales. Venom est de retour à New-York, et ça va saigner !

Le symbiote a échoué sur Terre [ne me demandez pas comment, je n’ai pas lu l’intégralité de la série précédente]. Séparé de Flash Thompson, ce n’est plus à l’Agent Venom que nous avons affaire, mais bien à un symbiote Klyntar esseulé. Recherchant un hôte, il croit avoir touché le jackpot [Tiger] avec Lee Price, ancien soldat rendu à la vie civile suite à une blessure de guerre. On prend les mêmes et on recommence ? Que nenni ! Loin d’être un bon samaritain, Lee s’avère être un voyou, psychopathe de premier ordre, n’hésitant pas à tuer son ami d’enfance pour garder le secret sur le symbiote. Au grand dam du bon Klyntar qui, lui, ne souhaite pas revivre sa fusion avec Eddie Brock et souhaite continuer à rester un Chevalier de l’Espace. Mais sur Terre.

D’Eddie Brock, on s’en rapproche pourtant dans cette série écrite par Mike Costa. On retrouve l’environnement urbain cher à notre tisseur de toiles et à son ennemi juré en provenance des étoiles. Si avec Brock la haine du monte-en-l’air était leur point commun, avec Lee, c’est plutôt de la surprise et de l’incompréhension qui dominent le Klyntar. Il n’est plus aux commandes, et son hôte humain a assez de volonté pour forcer le symbiote à accomplir ses quatre volontés, même contre son gré [à l’exception d’un petit passage vomitif assez cocasse]. Pour le caractère de Lee, Costa a donc pris une pincée de Brock, un soupçon de Thompson, et une bonne dose de folie meurtrière. Et c’est franchement jouissif de revoir Venom déchiqueter de l’humain !
Et justement, la partie dessin déchire grave [la rétine, hein!]. Gerardo Sandoval nous livre des planches superbes, au trait affûté comme un scalpel et à l’énergie débordante. Pour peu, on se croirait revenu dans les années 90 : les cadrages débordent, le dessin aussi, les splash pages vous sautent à la gueule… C’est une vraie débauche graphique. Au niveau du style, c’est un peu Whilce Portacio rencontre Humberto Ramos. Avec de telles références, la série part sur de bonnes bases.

Cette nouvelle mouture de Venom semble ne rien réinventer, mais s’inspirer de la V1 de la série, Venom : Lethal Protector, en remettant néanmoins tout ça au goût du jour et en ne faisant pas fi des événements précédents. Sur les deux numéros lus, ça se met en place doucement, tout en donnant au lecteur ce qu’il peut attendre de Venom. Un bon retour aux sources, donc, certainement bientôt en V.F chez Panini.

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