The Six Swords  – QC #44
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The Six Swords – QC #44

The Six Swords est un projet un peu particulier pour moi de bien des façons. Premièrement, c’est un comics indé et vous savez que, chez Chroniques Comics, on aime bien ça. Ensuite, j’ai eu la chance de pouvoir lire le premier numéro en avant-première, et en V.O [thank you, Chris!]. Enfin, la traduction Française est assurée par un bon copain, Julien, que nous connaissons depuis des années. Et pour finir, le dessinateur, Ryan Cody, a une résonance un peu particulière pour moi car la chronique de son Doc Unknown est la première que j’aie faite. Difficile d’être objectif.

Ce premier numéro sert surtout à présenter les personnages, 6 as de l’épée, chacun dans son domaine de prédilection, réunis par le plus grand des hasards, ou le destin. À moins que ce ne soit par Spider Sanchez. Ou la Switchblade. On ne sait pas vraiment [hé ! c’est que le début, un peu de patience!], mais on s’en fout. La scène de présentation des protagonistes est juste à se pisser dessus tellement ils ont tous l’air à l’ouest. Suivie d’une bonne grosse baston bien sanglante. Le pied.

Le scénario, écrit à six mains [s’ils sont ambidextres] par Melchor Sapiandante, Matthew Perry & Chris Massari est bourré d’humour et de références à la culture populaire. Il y a un peu des Marx Brothers dans le comportement des six épéistes, mais également du Jackie Chan, voire du Bud Spencer et Terence Hill. Si les épéistes sont très stéréotypés, c’est ce qui fait leur charme. On se croirait d’ailleurs dans un jeu de rôle à assister à la création d’une guilde, mais filmé par Tarantino.

Cet humour, omniprésent, permet aussi de relativiser la violence graphique, sans concessions. Bon, c’est pas Walking Dead non plus, hein. Mais ça saigne et ça tranche dans tous les sens. Ryan Cody se fait plaisir et se lâche dans les scènes de combat, le rouge étant la couleur la plus présente dans les planches, après le noir. Car l’atmosphère est sombre, malgré tout, rappelant en ça les pulp’s qu’affectionne le dessinateur . De plus, l’action se situe à la Nouvelle Orléans, et quoi de mieux que cette ville si particulière pour servir de cadre à un comic orienté action-aventure-combat-humour ?

Avec The Six Sword, on se retrouve devant un comic à la lisière des genres et des cultures. Il n’y a qu’à regarder la diversité des protagonistes. Le numéro deux étant dores et déjà finalisé, le numéro un étant proposé en financement participatif [réussi] et en Français en version numérique sur Kickstarter [pour la modique somme de 3 $], il n’y a pas à hésiter.

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