Spawn/WildC.A.Ts.
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Spawn/WildC.A.Ts.

Dans le cadre de notre semaine spéciale Todd McFarlane, on s’en serait voulu de ne pas vous donner un petit plus. Eh oui, on est comme ça : la générosité avant tout ! Du coup, c’est l’heure de la Chronique + avec le crossover Spawn/WildC.A.Ts.

Spawn a décidé d’en découdre avec les WildC.A.T.s ! Il en a plus particulièrement après Grifter et Zélote qui sont venus lui chatouiller les orteils dans son allée bien crade. Du coup, il investit le siège de Halo Corporation et se farcit toute l’équipe pour finalement se rendre compte que ce n’est pas après ces Grifter et Zélote qu’il en a. Suite à un embrouillamini temporel, Spawn et les ‘Cats vont voyager dans le futur [2015!] pour découvrir un monde sous la coupe d’un Spawn tout-puissant et libéré de l’influence de Malebolgia.

On va contextualiser un peu : cette mini série, proposée en album en V.F, est sortie en 1996. À ce moment là, la ligne éditoriale d’Image était assez rigide et portée quasi-exclusivement sur les super-héros. Donc on ne retrouvera pas, ou très peu, les thématiques abordées dans la série principale Spawn. Le scénario n’étant pas assuré par McFarlane, ça s’explique [mais on reste dans le thème de la semaine, hein. C’est toujours lui qui superviseur le titre].

D’ailleurs, c’est Alan Moore que l’on retrouve au scénario. Et ça ne se voit pas, hormis l’astuce utilisée pour justifier un peu tout ceci, pas vraiment nécessaire, d’ailleurs. Pour le reste, on se trouve face à un véritable comic de super-héros, où les protagonistes de deux séries s’affrontent pour ensuite faire équipe, etc, etc. Ça ne vole pas haut au niveau de l’intrigue et c’est même un peu lent à démarrer. Ce volume reste pourtant plaisant à lire et assez orienté action.

Pour le dessin, là encore on est loin de McFarlane et plus proche de Jim Lee, créateur des WildC.A.Ts. Les dessins de Scott Clark sont connotés années 90 juste ce qu’il faut, tout en respectant la charte graphique Image de cette époque. L’imagerie a vieilli, mais pas tant que ça. C’est surtout dans la représentation de Spawn, notamment, que la différence se fait le plus sentir, en comparaison de ce qui nous est proposé sur la série régulière.

Petit volume vraiment, mais alors vraiment, hors-série que ce crossover. Même si ce n’est pas indispensable, ça se lit bien et ça donne l’occasion de retrouver les ‘Cats.

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