North 40
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North 40

North 40, d’Aaron Williams et Fiona Staples, est un comics que je pourrais classer dans la catégorie mystique avec une touche de survival horror.

   
Ça démarre avec un jeune couple d’une petite ville, qui contemple un livre emprunté à la bibliothèque, sur lequel on découvre un visage cyclopéen tentaculaire ornant sa couverture. Bien évidemment, notre duo de petits curieux ne se doute pas une seule seconde de ce qu’ils vont trouver à l’intérieur, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils ne seront pas déçus. En l’ouvrant, ils libèrent un ancien pouvoir occulte qui, vous l’imaginez bien, va déclencher toutes sortes de phénomènes et vont entraîner le chaos dans la ville.
Niveau scénario, ça va très vite. En même temps, c’est une mini en six numéros. On nous présente très rapidement les principaux protagonistes, et dès le début on peut s’amuser à deviner ce qui va leur arriver… C’est simple, mais efficace, car nos « héros » sont tous liés entre eux, de près ou de loin.

On rajoute à ça un shérif, heureusement aidé par une équipe de choc composée d’une serveuse de « diner » avec un pouvoir d’omniscience, d’un jeune garçon quasi indestructible et d’une fille affublée d’une faux. Tout ce beau petit monde essaie tant bien que mal de comprendre, et surtout gérer, la situation où beaucoup d’habitants de la ville se voient transformés : certains en créatures Lovecraftiennes grotesques, d’autres en des êtres aux pouvoirs surnaturels.
Que va-t-il arriver ? La ville et ses habitants pourront-ils être sauvés ? Que se cache-t-il derrière cette malédiction ? C’est toutes ces questions qui trouveront réponse au fil de notre lecture très rythmée.

  

Coté graphismes, le coup de crayon de Fiona Staples est en parfaite adéquation avec le côté horrifique du comics. C’est très détaillé, avec de belles couleurs pales et j’avoue avoir un gros faible pour son coup de crayon. Elle arrive parfaitement à s’adapter à la narration de Williams et le rendu est très sympa !
Loin d’être un coup de cœur, North 40 n’en reste pas moins une lecture plaisante qui ne nous engage pas sur le long terme.

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